Abidjan (AIP)- Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, a procédé vendredi 20 janvier 2023 au nom du Premier ministre, au lancement officiel du dispositif de lutte contre la fraude et la corruption de la direction générale du Trésor et de la Comptabilité Publique.
Il s’agira à travers ce dispositif, selon le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Assahoré Konan Jacques, pour cette administration, eu égard aux risques inhérents à la spécificité de ses missions de gestionnaire des deniers et comptes publics, d’informer et sensibiliser ses clients et partenaires sur cet important dispositif.
M. Assahoré a expliqué que ce dispositif permettra de corser la politique de lutte contre la fraude et la corruption à travers la promotion d’une culture anti-fraude et anti-corruption, de prévenir ou détecter des actes constitutifs de fraude et de corruption susceptibles d’être commis au Trésor public, ou en collusion avec des partenaires, des fournisseurs ou autres tiers.
Le ministre de l’Economie et des Finances s’est dit heureux de noter que le Trésor public a su concevoir un dispositif innovant destiné à promouvoir une culture anti-fraude et anti-corruption.
« Je me réjouis particulièrement de l’approche développée en termes de cartographie des risques, qui permettra de mieux percevoir les vulnérabilités du système et partant, de prendre des décisions éclairées pour prévenir les cas de fraude et de corruption afin d’y remédier », a-t-il relevé.
Pour Adama Coulibaly, à travers ce nouveau dispositif, le Trésor public conforte sa position d’administration de référence, et donne, encore une fois, la preuve de son adaptabilité à l’évolution des enjeux et de sa capacité à se réinventer à la hauteur des défis à relever.
Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Zoro Epiphane Ballo, a exprimé sa joie pour le dispositif qui renforce la performance et la crédibilité du Trésor public. Il a précisé qu’en 2019, la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG) et l'Institut national de la statistique (INS) ont publié un document sur les dix secteurs d’activités les plus exposés au risque de corruption en Côte d’Ivoire dans lequel le Trésor se trouvait.
La fraude et la corruption entravent les efforts des Etats à mobiliser les ressources publiques et réduisent l’efficacité des dépenses publiques.
Avec les nombreux mécanismes de lutte contre la corruption, la Côte d’Ivoire est passée en 2013 de la 130ème à la 105ème position sur le classement des pays, selon l’Indice de perception de la Corruption de Transparency International pour l’année 2021.
(AIP)
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