Tengréla - Un centre de formation à l'artisanat minier (CFAM) est ouvert dans la sous-préfecture de Papara, département de Tengréla, à l'initiative de l'association suisse Coginta, pour lutter contre l’orpaillage clandestin.
Construit, à hauteur de 115 millions de FCFA, le CFAM se présente comme une solution à l'orpaillage clandestin, avec pour objectif in fine de procéder à la formation des artisans des petites mines et de toutes les activités en lien avec le secteur.
Le centre est bâti sur une superficie d'un hectare et compte quatre salles de classe, cinq bureaux, deux ateliers, un préau et deux réfectoires. Il dispose également de dortoirs de 32 places équipés, d'un terrain de sports et d'une grande cour avec une autonomie en eau et en électricité.
Plusieurs modules sont proposés aux impétrants avec l'intervention du Conseil national de sécurité (CNS), du Service civique, de la direction des Mines, de l'Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB) et des Eaux et Forêts.
Selon le directeur pays de Coginta, Sib Hippolyte, le centre formera non seulement à l'extraction légale et correcte de l'or mais également au procédé de reconstitution et de reboisement des terres.
Le conseiller technique du CNS, Vakaba Cissé, a salué l'Union européenne pour avoir pensé et réalisé un instrument de lutte contre l'exploitation anarchique du minerai. Il a également souligné qu'"une telle régularisation du secteur est utile pour lutter contre l'insécurité et l'avancée du terrorisme".
Le centre de formation en artisanat minier de Papara est le premier dans le domaine des mines. Il fait partie d'un projet de sécurisation et de valorisation de l'exploitation aurifère comme facteur de développement et de cohésion sociale dans le nord de la Côte d'Ivoire.
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