Le président du Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI), Laurent Gbagbo a invité la communauté internationale à chercher "les vrais coupables" de la crise poste électorale de 2010 au cours d’un meeting qu’il a animé ce vendredi 31 mars 2023 à la mythique place Ficgayo de la commune de Yopougon.
« S’il y a des crimes qui ont été commis, il faut continuer à rechercher les criminepls. C’est pourquoi le 31 mars est une date importante parce que le 31 mars a rendu la liberté à des gens qui n’avaient pas le droit d’être en prison et qui y étaient malgré tout. », a déclaré Laurent Gbagbo.
Selon l’ex pensionnaire de la prison Scheveningen, «si la Côte d’Ivoire veut être une nation de paix et de justice et de vérité, je conseille à notre cher pays de continuer à rechercher les coupables », car dit-il, « les gens parmi lesquels il faut rechercher, il y a le commando invisible, il y avait l’armée française, il y avait les rebelles, l’armée de l’ONU qui ont beaucoup bombardé y compris ma résidence. »
Pour lui dans la démarche de recherche des auteurs des crimes de la crise poste électorale, il faut rechercher dans les autres camps. « Il y a au moins 5 groupes qui se tiraient dessus. Si ce n’est pas un c’est que c’est l’autre. », a-t-il soutenu.
Confessant qu’il n’était pas sur le champ des batailles Laurent Gbagbo a affirmé qu’il a été arrêté parce qu’il a été le premier responsable des forces régulières de défense et de sécurité. « Je suppose que c’est à cause de ça qu’on m’a arrêté. Dès l’instant où je suis innocent, tout ceux-là sont aussi innocents, il faut continuer à rechercher les auteurs des crimes. », a-t-il insisté.
Alors que le ministre de la réconciliation et de la cohésion nationale, Kouadio Konan Bertin s’active pour la journée de la paix, le président du PPACI remet sur la table la poursuite des coupables de la crise poste électorale ivoirienne de 2010.
Cyprien K.