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Économie Publié le jeudi 11 mai 2023 | AIP

Une étude en cours de validation pour rendre opérationnels les investissements de l’Etat

© AIP Par DR
Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d`Ivoire

Yamoussoukro (AIP) – Une étude visant à mettre en place une méthodologie de calcul des charges récurrentes, commune à tous les acteurs étatiques afin de rendre immédiatement opérationnels les investissements de l’Etat, est en cours de validation depuis mercredi 10 mai 2023 à Yamoussoukro.


Cette étude réalisée par le cabinet ‘’ Development Solutions Institute’’ (DSI) à la demande du projet d’appui à la gestion et financière (PAGEF) avec un financement de la Banque africaine de développement (BAD), sera enrichie par des représentants de différents ministères du gouvernement à la faveur d’un atelier qui se tient dans la capitale ivoirienne.


« On est au stade de l’appropriation du rapport par les parties prenantes, la validation du rapport provisoire et la finalisation de ce rapport une fois qu’on prendrait les commentaires des différents participants », a indiqué le directeur de DSI , Dr Gaston Gohou précisant que les charges récurrentes sont les coûts qu’il faut prévoir à l’occasion d’un investissement afin de le rendre opérationnel le plus rapidement possible.


La plupart des investissements attendent deux à trois ans avant d’être fonctionnels parce que les charges récurrentes ne sont pas prises en charge par le budget de fonctionnement dès que l’investissement est finalisé, a expliqué le coordonnateur adjoint du PAGEF, M. Deré Victorien.


«D’un point de vue économique, il faudrait indiquer que si au moment de la mise en place d’un actif dans le cadre d’un projet d’investissement donné, aucune ressource n’est prévue pour le financement des dépenses récurrentes, et que l’envergure de l’investissement amène les autorités publiques à y octroyer des financements partiels, à l’expiration de la convention de financement, tout se passerait comme si l’investissement escompté n’était pas complet », a noté Deré Victorien pour qui ce manque de prévision des charges récurrentes ferait que « une partie des bénéfices socioéconomiques attendus seraient différée et la productivité du capital installé diminuerait ».


Il ajoute plus loin que pour les investissements à fort contenu de dépense récurrente comme les projets dédiés au transport, les projets routiers, les projets de l’éducation et de la santé, « le financement régulier des charges de fonctionnement, d’entretien et de maintenance est source d’emplois pour d’autres acteurs économiques à qui l’on pourrait concéder la réalisation des marchés de fonctionnement, d’entretien et de maintenance et lever en retour des impôts et taxes pour le financement de l’économie ».


(AIP)


gso/haa

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