Abidjan, Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a souhaité que l’expert-comptable porte une vision qui oriente les décisions pour faire avancer les entreprises et les économies.
Le Chef du gouvernement a fait cette recommandation à l’ouverture de la 7ème édition du Congrès africain des comptables (ACOA) qui se tient du 15 au 18 mai 2023 à Abidjan.
« Votre profession est au cœur des évolutions qui touchent l’Afrique et en premier lieu la Côte d’Ivoire. L’expert-comptable n’est plus seulement l’homme ou la femme des additions, des bilans et autres opérations. Il doit porter une vision, qui oriente les décisions pour faire avancer les entreprises et les économies de nos pays », a déclaré Patrick Achi.
Poursuivant, il a indiqué que l’expert-comptable est un pilier sur lequel s’appuient les entreprises avec qui travaillent les gouvernements. Un pilier, selon lui, qui participe à l’essor de l’économie et plus globalement à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie de concitoyens.
Le Premier Ministre a rappelé l’engagement du gouvernement ivoirien dans la transformation structurelle de l’économie du pays, notamment la création d’un environnement porteur et favorable au secteur privé.
Pour lui, les réformes majeures pour améliorer les performances du secteur ont concerné les codes des investissements miniers, l’électricité, les télécommunications, la création du tribunal du commerce, la mise en place de guichets uniques pour le commerce extérieur, ainsi que la dématérialisation des transactions avec l’Administration afin de faciliter la traçabilité des opérations et instaurer une plus grande formalisation de notre économie.
Revenant sur le Congrès, Patrick Achi a souligné que le programme des travaux touche à des questions fondamentales pour notre continent et s’inscrit parfaitement dans le cadre stratégique de la Vision 2030 du Président Alassane Ouattara et du Plan national de développement (PND 2021-2025) axé sur l’accélération de la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire.
Le Congrès, a-t-il conclu, constitue un cadre approprié de réflexion et d’échanges fructueux sur les expériences croisées des pratiques des pays anglophones, lusophones et francophones, en vue de proposer des outils et stratégies pour la transformation structurelle de nos économies.