Délégué départemental Bouaflé 2, le sénateur élu PDCI-RDA de la Marahoué, Bassy-Koffi Lionel Bernard, s’est prêté à nos questions quant aux choix des candidats dans la Marahoué.
Vous êtes délégué PDCI-RDA Bouaflé 2, 10 jours après la publication de la liste PDCI-RDA, quel commentaire faites-vous du processus de désignation des candidats du PDCI-RDA ?
Effectivement, comme promis par la haute Direction du parti, les listes ont été publiées et en tant que militant du PDCI-RDA, je note une avancée dans ce processus. Et je voudrais saluer la méthode employée par la haute Direction et le processus qui a abouti aux résultats que tout le monde sait, à la liste que tout le monde a vue. Le PDCI-RDA est un parti dynamique de son président, le Président Aimé Henri Konan Bédié. Je voudrais saluer tous les acteurs qui ont œuvré à une désignation, j’allais dire, démocratique parce qu’il y a eu plusieurs étapes avant la publication de la liste.
S’agissant des choix dans la Marahoué, que pouvez-vous nous dire ?
S’agissant spécifiquement des candidats choisis dans la Marahoué, je voudrais que vous me permettiez de commencer par notre slogan régional qui dit que "Quand c’est beau, c’est la Marahoué et c’est chez nous". Nous sommes les enfants d’une région, mieux nous sommes d’une même famille, le PDCI-RDA dans la Marahoué. En associant la dynamique de paix, la dynamique fraternelle telle qu’enseignée par nos aînés, matérialisée par le slogan que je viens de vous indiquer plus haut, en associant également l’esprit de paix du militant PDCI-RDA, inspiré par le président Félix Houphouët-Boigny et continué par le président Henri Konan Bédié, en associant ces deux idées, je pense et je dois pouvoir dire qu’entre nous les enfants au sein de la même famille, au sein de la même région, nous devons pouvoir nous entendre. Mieux la discipline qui fait partie de la devise et du crédo du pays, la Côte d’Ivoire, reprise au sein du PDCI-RDA devrait pouvoir prévaloir. C’est-à-dire une fois que la haute Direction a décidé, il nous appartient, nous militants, nous encadreurs, nous représentants du président du parti en région ou dans les délégations, nous sympathisants à toutes les échelles que nous soyons, il nous appartient de faire preuve de discipline, d’esprit de concorde et de facilitation pour donner la chance au PDCI-RDA de prospérer et de remporter le maximum de sièges. L’appel que je voudrais lancer, c’est que le parti a décidé, le parti se donnera les moyens du dialogue, les moyens de la concertation, les moyens des actions fraternelles mais surtout la sensibilisation des plus jeunes qui sont plus actifs dans les réactions. En tout cas, le parti se donnera tous les moyens pour que la concorde l’emporte, pour que dans l’union et dans le respect des uns des autres, nous puissions arriver à ne retenir que les candidats officiels désignés par le parti. Moi personnellement, j’ai foi en cela et je sais que la haute Direction du parti et avec à sa tête le président Henri Konan Bédié, nous donnerons les candidats officiels au niveau de Bouaflé, au niveau de Zuénoula, au niveau de Gohitafla, au niveau de Sinfra et au niveau de Bonon. Il y a quelques prémisses que nous voulons saluer déjà, mais au bout de la chaîne nous allons nous entendre.
Nous savons pourtant que le délégué de Bonon-Zaguietta, le député Alexis Trazié Bi Guessan a annoncé sa candidature, chose qui va à l’encontre de la décision du parti qui a retenu le président du Conseil régional sortant.
Le phénomène des candidats dits indépendants est un phénomène qui dépasse ou qui va au-delà du PDCI-RDA. Tous les partis politiques significatifs sont confrontés à la question. C’est dire que ce phénomène est en soi l’expression de la démocratie. Parce que la démocratie a pour base la contradiction. Le principe de la démocratie veut qu’il y ait la contradiction, c’est-à-dire qu’on ne soit pas d’accord tous sur tout. Ça, c’est le principe mais une fois que les expressions contradictoires se sont annoncées, c’est la manière de ramener les uns et les autres au consensus qui n’est pas moins démocratique, qui importe. Donc je comprends les candidatures indépendantes, mais en même temps je le dis, la démocratie, le dialogue, la concertation vont prévaloir, je suis confiant.
Nous savons que la région est tenue par le PDCI-RDA. Il en est de même pour la Mairie de Bouaflé. Au-delà de ces deux postes, le PDCI-RDA devra aller reconquérir les postes de Mairie de Sinfra, Zuénoula, Bonon et Gohitafla. Y-a-t-il des raisons d’espérer ?
La Marahoué est un bastion du PDCI-RDA. Je pense que ça, c’est bon à le savoir. Maintenant, l’intérêt c’est de savoir si cette posture sera conservée. Moi j’ai foi en ce que cette posture soit conservée. Mais évidemment, il y a des sacrifices à faire et au nombre des sacrifices, c’est de s’entendre, de poursuivre dans le dialogue, de faire en sorte que la fraternité, l’esprit de concorde continue de régner. A partir du moment où nous partons avec des préjugés favorables parce que ces élus sortants qui sont du PDCI ont quand même une base, le PDCI justifie par son caractère de parti dominant dans notre région. Il nous faut donc nous donner les moyens en rapport avec nos forces sur le terrain, mais également en rapport avec les alliances qui ne sont pas exclues, de remporter ces élections. Et pour cela, seule la concertation, la concertation fraternelle doivent nous guider. Il faut ajouter, à côté de cette concertation-là, l’esprit de discipline des militants.
Un appel aux militantes et militants pour que cela soit ainsi.
L’appel, c’est que premièrement les militants s’arment de courage pour les batailles futures. Car pour remporter ces élections régionales et municipales à venir, il nous faut faire preuve de solidarité. Donc c’est un appel à la solidarité.
Entretien réalisé par JEAN PAUL LOUKOU