Située à l’Est de la Côte d’Ivoire à 210 km au nord d’Abidjan, l’Indénié-Djuablin est une région riche de son histoire et de son patrimoine culturel dont elle tire sa fierté. La région aux deux royaumes n’était toutefois pas « bien logée » en matière d’infrastructures avant 2013. Elle est aujourd’hui en plein essor car elle bénéficie depuis une décennie de nombreuses réalisations infrastructurelles sous l’initiative du président de la République, Alassane Ouattara.
La construction de routes, de ponts, l’électrification et l’approvisionnement en eau potable dans les villes et villages, soutenues par un vaste programme de construction et/ou de réhabilitation de centres de santé, de nouveaux d’établissements scolaires ont véritablement structuré et donné un visage moderne à la terre de traditions.
La visite d’Etat du président Ouattara en 2015, élément déclencheur du renouveau de l’Indénié-Djuablin
Tout commence par une visite du président Ouattara à Abengourou en 2015. Les populations de l’Indénié-Djuablin gardent un souvenir "impérissable" de cette visite d’Etat effectuée par le président de la République le 18 septembre 2015. Le président était à cette occasion, porteur de bonnes nouvelles pour la région en termes d’infrastructures et actions de développement en faveur des populations.
« Ces nouvelles se sont traduites par la suite par des réalisations concrètes et palpables au profit des populations. Le président Ouattara a dit, le président Ouattara a fait », a affirmé le ministre délégué Adom Kakou Houadja Léon le 18 mars 2023 lors de la cérémonie d’hommage au Président Ouattara.
La route parmi les réalisations majeures qui donnent fière allure à l’Indénié-Djaublin
Les premières empreintes du président Alassane Ouattara qui amorcent la modernité de la région royale restent sûrement la route. Les populations se souviennent encore du calvaire qui fut longtemps l’axe Adzopé-Akoupé-Abengourou-Agnibilékrou, une route « remplie de cratères ». Cette voie est totalement réhabilitée. Elle demeure l’une des plus grandes satisfactions des populations.
« Nous disons merci au président Ouattara pour ses exploits », a affirmé Serge Adou, jeune entrepreneur. Il se réjouit de la facilité de voyager qu’offre désormais cette route réhabilitée. Avant, il dit que les gens mettaient 7 à 8 h pour relier Abidjan et Agnibilékrou.
« Aujourd’hui, nous pouvons aller dès le matin sur Abidjan pour nos achats et retourner le soir. Ce qui n’était pas possible par le passé », a fait observer Kadjo Elié, vendeuse au marché d’Abengourou.
Le revêtement après 63 ans d’attente, de la route internationale Agnibilékrou-Takikro, frontière du Ghana longue de 33 km donne fière allure aux bourgades traversées par cette route menant aux portes du Ghana. Pour les transporteurs, c’est une joie de retrouver le confort de circulation offerte par la route historique.
« Fini les difficultés et les longues durées de voyage, c’est un gain pour nous et pour la population », reconnait Touré Moussa, un chauffeur de camions de marchandises.
A côté de ces routes, « figure en bonne place » le pont sur la Comoé à Bettié inauguré en décembre 2017. Ce pont, long de 189 m, relie les régions de la Mé et de l’Indénié-Djuablin. Le coût des travaux est de 8 milliards de F CFA.
« Le pont de Bettié est une fierté pour nous », a fait savoir Koffi Ernest, natif de la région. Il souligne que cet ouvrage permet aux populations d’aller désormais d’une rive à l’autre du fleuve sans difficulté. Il explique que par le passé, il fallait attendre le Bac qui n’était toujours pas au rendez-vous.
« Ce pont est aussi le lien entre le président Ouattara et la population de Bettié », a souligné Kouamé Kassi. Le jeune planteur dit être reconnaissant aux actions du président Ouattara dans son département.
Le pont d’Anékoudioukro sur la Comoé inauguré en décembre 2016 « est un autre bijou ». Ce pont connait actuellement une phase de rénovation. Il y a également le bitumage de la route Yakassé-Attobrou Bettié. La voirie d’Abengourou, chef-lieu de région, a bénéficié de 35 km de bitume. Ces travaux routiers et constructions de ponts ont ouvert la voie à des équipements publics modernes.
Une percée du réseau électrique au-delà de 92 % dans les villages
Avec une superficie de 6869 km2 et une population de plus de 716 443 habitants, la région de l’Indénié-Djuablin compte trois départements à savoir Abengourou, Agnibilékrou, et Bettié, 14 sous-préfectures et 400 villages qui bénéficient de l’un des meilleurs taux d’électrification qui va au-delà de 92 %. La quasi-totalité des villages dans la région électrifiés.
De 20 % en 2013, le taux d’électrification sur l’ensemble des villages de plus 500 habitants est passé, selon le président du conseil régional Wouadja Essay à presque 98 % en 2022.
« C’est un bond extraordinaire », a fait remarquer M. Wouadja. Il estime que « c’est un fait inédit grâce au président de la République Alassane Ouattara ». En attendant « la poignée de villages restants », l’Indénié-Djuablin revendique à ce jour un taux d’électrification de plus de 98 %.
Ces villages sont au nombre de 37. Sont concernés, les villages de Kossonoukro et N'Zuekouadiokro dans le département de Bettié et le village d’Assoumoukro dans la commune d’Abengourou.
« Ils bénéficieront cette année 2023 de l’électricité et seront connectés dans les prochains mois au réseau électrique », a promis le président du conseil régional, le 22 mars 2023, lors de la célébration de la Journée internationale de la femme à Bettié.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), 137 localités sur 148 sont desservies en électricité, soit 92 % des localités de la région. Les statistiques présentent 100 % des localités à Abengourou et à Bettié électrifiées. Agnibilékrou enregistre 79 % de ses localités électrifiées toujours, selon l’INS.
Un plan hydraulique avec un seuil de 22 000 m³ par jour jusqu’en 2035.
n hydraulique d'Abengourou sur le fleuve Comoé dans le village de Dalo
En matière d’approvisionnement en eau potable, un plan hydraulique avec un seuil de 22 000 m2 par jour est en cours pour renforcer l’alimentation en eau potable à Abengourou jusqu’en 2035. Le projet consiste à prendre de l’eau depuis le fleuve Comoé, à environ 40 km d’Abengourou grâce à une usine en construction dans le village de Dalo (sous-préfecture d’Aniassué).
L’objectif est de garantir un niveau d’eau brut qui sera traitée et distribuée 24 h/24 aux populations d’Abengourou et les villages environnants jusqu’en 2035. Le coût des travaux de construction de l’usine de traitement d'eau de Dalo est estimé à plus de 20 milliards F CFA.
Le projet prévoit également la construction d’un château d’eau à Dalo et dans les villages de Kabrankro, Ettienkro, Kodjina traversés par le projet. La construction d’un château d’eau d’une capacité de 2000 m³/j à Abengourou, la réhabilitation d’un château d’eau de 1000 m2 à Abengourou.
« Tous ces travaux sont dans un état d’avancement appréciable », estime Amani Lazare, un riverain du château en construction à Abengourou.
Le schéma hydraulique admet l’extension du réseau sur une distance de 40 km pour prendre en compte tous les quartiers d’Abengourou qui ne bénéficient pas encore de canalisation ainsi que 40 km de réseau à poser dans les autres localités bénéficiaires du projet. Plusieurs villages sont déjà équipés en Hydraulique villageoise améliorée (HVA). Cent pompes ont été réhabilitées dans les villages et dans les chefs-lieux de sous-préfecture.
La ville d’Agnibilékrou bénéficie dans le cadre de ce projet d’une unité de production d’eau pour faire passer la production journalière de 3 754 m³ d’eau à 5 156 m³ d’eau. Les travaux ont coûté à l’État de Côte d’Ivoire 1,264 milliard de francs CFA. Le projet d’alimentation en eau potable de la ville d’Abengourou prendra fin en 2024. Il fait partie d’un grand projet qui concerne 12 villes de Côte d’Ivoire, pour un coût global de plus de 170 milliards de francs FCFA.
Une carte scolaire riche et en pleine expansion
L’éducation fait partie des axes prioritaires dans l’Indénié-Djuablin où tous les villages sont dotés d’écoles primaires. Dans les 14 chefs-lieux de sous-préfectures existent des collèges de proximité. Ces écoles, construites par le conseil régional, rapprochent les élèves et leurs parents pour un meilleur suivi du cursus scolaire des enfants.
Les cinq premiers collèges de proximité ont ouvert dès la rentrée 2015-2016 à Damé, Duffrèbo, et Akoboissué, dans le département d’Agnibilékrou, un à Diamarakro dans le département de Béttié et un autre à Sankadiokro dans le département d’Abengourou. Puis deux autres à Amoriakro et à Affalikro en 2021 dans le cadre de la mise en œuvre du programme social du gouvernement en son volet Impact raide des régions (PI2R).
« C’est la traduction en acte concret des aspirations du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, à apporter un mieux-être aux populations de la Côte d’Ivoire », a fait savoir, lors de l’inauguration, l’ex-président du conseil régional, Abinan Pascal.
La région est bénéficiaire de neuf autres collèges de proximité dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D).
« Ils viendront enrichir la carte scolaire qui a vu émerger les collèges de proximité dans les localités », a ajouté le président du conseil régional Wouadja Essay.
Après les chefs-lieux de région, la tendance aujourd’hui dans l’Indénié-Djuablin, c’est la construction de collèges de proximité dans chaque gros village de la région. Les villages concernés sont Yobouakro, Manzanouan et Bangoua dans le département d’Agnibilékrou, le village d’Abradinou dans le département de Bettié et les villages d’Akoikro, Adaou, Adoukoffikro, Appoisso et Satikran département d’Abengourou.
Il est prévu dans le cadre du PI2R, la construction d’une école maternelle à Bokakokoré, la construction de trois classes dans les localités de N’Zikro, Dybi, N’Guessankro, Adanékro, Baoulékouadiokro, et Miankouadiokro.
« L’objectif, c’est de concrétiser la vision du Président Ouattara et de faire de cette région, un pôle universitaire dans l’avenir », avait souligné M. Abinan. Sur ce sujet, le Premier ministre, Patrick Achi, a rassuré lors de la cérémonie d’hommage au président Ouattara que l’Université promise sera construite.
Une politique sanitaire en évolution pour une meilleure prise en charge des populations
La région compte 80 hôpitaux privés et publics pour 886 lits. Neuf infrastructures sanitaires ont été construites entre 2013 et 2019. Le coût global de ces investissements est estimé à 950 millions de F CFA. Le Centre hospitalier régional (CHR) d’Abengourou est inscrit parmi les 60 hôpitaux en Côte d’Ivoire devant être réhabilités par l’Etat.
Le CHR a connu des rénovations au niveau de plusieurs services avec l’installation d’un nouveau centre d’imageries, d’un incinérateur, d’un centre d’hémodialyse, d’un service de scanner, d’une échographie, d’une radiologie, ainsi que la réhabilitation du bloc opératoire du service de gynécologie.
Plusieurs centres de santé ont été réalisés par le conseil régional qui a également offert des équipements, des dotations en ambulances et du matériel biomédical aux différentes structures sanitaires de la région.
« Ces efforts seront poursuivis par le conseil régional », a promis le président Wouadja Essay qui a fait savoir que plusieurs autres infrastructures sanitaires sont en cours de réalisation dans les villages et dans les sous-préfectures.
Vers un véritable pôle agro-industriel
La région a bénéficié de 2012 à 2020 du Projet d'appui aux infrastructures agricoles dans la région de l'Indénié-Djuablin (PAIA-ID) dont l’objectif était d’accroitre de manière durable, la production et la productivité des principales cultures de la région à travers le développement des infrastructures et de restaurer les conditions de production et d’écoulement des produits agricoles qui ont subi une détérioration drastique. L’Indénié-Djuablin s'est vu attribué en 2017, le projet de développement des chaînes de valeur dans la région de l’Indénié-Djuablin (PDC-ID) financé par l’Etat de Côte d’Ivoire et le Fonds spécial du Nigeria (FSN) du groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Le PDC-ID a pour objectif d’assurer la sécurité alimentaire, la création de la richesses et d’accroître le revenu des acteurs des chaînes de valeur. Il est conçu pour consolider les activités de l’ex-projet PAIA-ID et pour asseoir les conditions d’émergence d’un véritable pôle agro-industriel dans la région de l’Indénié-Djuablin.
A terme, le projet doit appuyer 9750 bénéficiaires (groupements, petites et moyennes entreprises) dont 80 % de femmes, produire de la semence de maïs et des boutures de manioc, faire de la maraîchère, acquérir des unités de transformation, réhabiliter 34 km de piste et achever quatre marchés ruraux et sept magasins de stockage, et construire un bureau de vente des producteurs de l’ex-projet PAIA-ID.
Un troisième projet agricole a démarré. Il s’agit du projet de développement des chaines de valeurs vivrières (PDC2V).
« Il vise à soutenir le développement des chaines de valeurs vivrières inclusives, résilientes et compétitives, à améliorer tous les maillons depuis la production, la transformation, le stockage et la commercialisation des produits pour atteindre la souveraineté alimentaire », a souligné le spécialiste en infrastructure Douan Bleu Ange Hervé, membre de la coordination du PDC2V.
Le projet cible 600 000 bénéficiaires dans le monde rural et 150 Petites et moyennes entreprises (PME) dans le domaine du maraicher, du manioc et de l’aquaculture. Il est financé par la Côte d’Ivoire et la Banque mondiale. Il a été lancé en 2021. Le PDC2V a une durée de sept ans, jusqu’en 2027. Il couvre sept agropoles dans l’Indénié-Djuablin.
Deux marchés de proximité sont en construction à Manzanouan et Duffrebo, deux chefs-lieux de sous-préfectures dans le département d’Agnibilékrou. Les marchés de proximité de Manzanoua et de Duffrebo font partie des 40 marchés de proximité prévus par l’État dans le cadre de la deuxième phase du Programme social du gouvernement (PSGouv 2). Chaque marché de proximité sera doté de véhicules de types Kia, et des tricycles.
L’objectif est d’améliorer la commercialisation des produits sur un rayon de 25 km, « et surtout d’approvisionner les marchés de gros et de contribuer au renforcement de la lutte contre la cherté de la vie en Côte d’Ivoire », a fait savoir le directeur régional de l’Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers (OCPV), Dr Kouakou Kouassi Léopold.
Sur le plan du développement industriel, le Premier ministre, Patrick Achi, a annoncé la création d’un bassin d’emploi sous régional avec la mise en œuvre de plusieurs angles de transformations sous régional.
« Abengourou sera bénéficiaire au titre de la transformation agro-industrielle », a promis le chef du gouvernement lors de la cérémonie d’hommage au président Ouattara, à Abengourou
Une présence sécuritaire très visible
L’objectif sécuritaire est presque atteint sur le territoire régional avec la présence « bien visible » de toutes les unités de défense et de sécurité installées dans la région de l’Indénié-Djuablin. Les différentes bases de la gendarmerie (Territoriale et Mobile) ont quadrillé la ville d’Abengourou. La police et « ses démembrements » que sont le Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) et le Groupement mobile d’intervention (GMI) sont solidement implantés.
La population note la « présence appréciée » des sapeurs-pompiers civils du Centre de secours d’urgence (CSU) installés à Abengourou depuis 2015. Un nouveau siège construit sur un espace de 3,5 ha pour le CSU a été inauguré en 2019. La compétence territoriale du centre s’étend aux communes et aux sous-préfectures des trois départements Béttié, Agnibilékrou et Abengourou.
La promotion des cadres, un impact positif
Le facteur humain avec la promotion des cadres de l’Indénié-Djuablin a eu un impact positif sur le royaume. Outre les projets d’investissement et les ouvrages collectifs, le président Alassane Ouattara n’a pas oublié les filles et les fils de la région dans la gestion des affaires de l’Etat à divers niveaux.
Du parcours exceptionnel du ministre gouverneur Abinan Kouakou Pascal, à celui du ministre délégué auprès du ministre d’Etat ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora Adom Kacou Houadja Léon, de nombreuses nominations à des postes de responsabilités ont démontré le potentiel et la richesse des cadres de la région.
« En érigeant Abengourou en chef-lieu de district. Il a plu au président de la République, Alassane Ouattara, de nommer à la tête de cette entité le ministre gouverneur Pascal Kouakou Abinan, l’un des cadres les plus constants et les plus méritants de notre région dans l’engagement politique, et l’action de développement local », a déclaré le président du conseil régional quia signalé la présence au gouvernement du ministre du Tourisme, Siandou Fofana.
« Depuis quelques mois, c’est l’Ambassadeur Léon Adom Kouakou qui est nommé ministre délégué auprès du ministre d’Etat ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora. Il retrouve ainsi au sein du gouvernement un autre frère Koffi N’Guessan, le ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle », a souligné M. Wouadja.
Il cite l’ex-secrétaire national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités, Méité Sindou, actuel directeur général de l’Agence de soutien et de développement des médias (ASDM), l’ex-ministre de la Modernisation de l'administration et de l'Innovation du service public, Roger Adom, nommé au directoire du RHDP.
A ses membres du gouvernement, « il faut ajouter les directeurs de cabinet ministériel, les directeurs généraux, les présidents des conseils d’Administration, et des nombreux cadres promus au sein des corps d’Etat, magistrature, corps préfectoral, diplomatie et forces armées », a confié le président Wouadja Essay.
L’attente des populations
La route Abengourou-Bettié-Aboisso demeure la préoccupation de toute la région qui aimerait voir cette route revêtue de bitume pour relier les régions du Moronou, de l’Iindénié-Djuablin et du sud Comoé qui composent le district autonome de la Comoé.
« Nous souhaitons le bitumage de l’axe Apprompronou-Konkonou, de l’axe Abengourou-Amélékia-Takro avec un pont sur la Comoé, l’axe Assikasso-Manzanouan, Agnibilkrou-Damé-Kotokossou, l’axe Agnibilékrou-Yobouakro-Bangoua », a plaidé le président conseil régional.
Quatre autres doléances à savoir la construction de l’Université d’Abengourou, la construction d’un centre hospitalier régional « digne » de l’Indéné-Djuablin, la construction d’un stade omnisports avec une capacité d’accueil de 20 000 places et la création d’un nouveau département, ainsi que de nouvelles sous-préfectures et communes restent des doléances « très importantes et capitales » pour la région.
Pour tous ces nombreux acquis et avantages, et pour tout ce qui est avenir, « les populations, les élus et cadres du Djuablin et de l’Indénié sans distinction et avec les bénédictions des deux rois Nanan Boa Kouasi III et Nanan Tigori Gnamin, les dépositaires des traditions de l’Indénié et du Djuablin, disent « Da da moh » (ou la reconnaissance infinie) au grand bâtisseur au grand homme d’Etat Alassane Ouattara qui a décidé d’inscrire notre région dans ses priorités en matière de développement régional » , a déclaré le président du conseil régional, porte-parole des populations.
(AIP)