Abidjan- La deuxième édition de l’Open national féminin de Côte d'Ivoire qui a pris fin dimanche 18 juin 2023, au Centre sportif et culturel des TIC ivoiro-coréen Alassane Ouattara (CESTICAO) d’Abidjan-Cocody, a enregistré 432 participants dont 318 athlètes.
Selon la présidente de la Commission chargée de la promotion du taekwondo féminin à la Fédération ivoirienne de taekwondo (FITKD), Angèle Fouangoup, la fédération entend, par cet évènement, valoriser toutes les femmes taekwondo-in pour leur apport dans la promotion de la discipline.
« Aujourd’hui, nous avons des femmes taekwondo-in qui agissent dans certains secteurs techniques de notre fédération qui ne sont pas vraiment valorisées. La 2è chose, c’est qu’il y a des femmes taekwondo-in qui ne savent pas qu’elles ont aussi la capacité de pouvoir intervenir dans l’environnement technique de notre fédération », a expliqué Mme Fouangoup.
Ce qui justifie le thème, « la femme taekwondo-in dans les différentes actions techniques de notre fédération ».
Au terme de la compétition, les quatre premières ont reçu des médailles et un diplôme de participation et en bonus, un trophée pour les premières. D’autres se sont vues décernées des prix spéciaux portant les noms de championnes de la discipline à savoir Ba Mariam (meilleure athlète senior combat), Gbagbi Ruth (meilleure athlète junior combat), Ossi Laurène (meilleure athlète cadet poomsae), Ané Emmanuella (meilleure arbitre), Kouamé N’Guessan Viviane (meilleur club).
La présidente de la commission a exprimé sa satisfaction devant l’enthousiasme suscité par la compétition auprès des femmes taekwondo-in depuis vendredi avec les vérifications administratives et les phases éliminatoires de samedi, et ce, malgré cette période où se tiennent les examens scolaires.
« Je suis satisfait de cette 2è édition vu que nous sommes en période d’examens scolaires et que les femmes sont souvent timides à s’exprimer publiquement, nous avons la participation de 318 athlètes pour 114 coachs qui se sont manifestés. On peut dire qu’on est satisfait de l’enthousiasme, de l’engouement », s’est-elle réjouie.
Le président de la FITKD, GMe Jean-Marc Yacé, a félicité la commission pour son dynamisme en réussissant, en peu de temps, à organiser deux compétitions (kyorugi et poomsae).
« Nous leur disons tout notre encouragement et leur faisons savoir que nous serons toujours à leur côté », a promis GMe Yacé.
La présente édition a bénéficié de l’accompagnement de ONU-Femmes dont le sujet de la femme dans le sport demeure un des piliers de son avec la Côte d’Ivoire.
Ravie du dynamisme des femmes, surtout pour leur apport dans le rayonnement du taekwondo à l’international avec Ruth Gbagbi comme référence, la représentante résidente en Côte d’Ivoire, Antonia Ngabala Sodono, a rassuré le soutien de son institution aux femmes dans une synergie d’actions avec d’autres agences du système des nations unies.
« On essaie d’accompagner la femme dans son épanouissement. Dans le cadre de l’initiative Les femmes et le sport, nous comptons pérenniser cet accompagnement. Nous avons d’autres partenaires des agences du système des Nations Unies telles que l’UNESCO qui est très engagées dans la question de femmes et de sport, l’UNFPA qui travaillent avec ONU-Femmes pour lutter contre les violences sexistes », a souligné Mme Ngabala.
La compétition a regroupé des athlètes de 12 ans à 50 ans et a intéressé deux volets à savoir les compétitions techniques (poomse) et les compétitions combats (kyorugi).
fmo
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