L'histoire d'Aka Laurent, père de deux enfants, est indissociable du secteur des transports. Chauffeur de taxi, il s'associe à Yango puis entre dans le monde des VTC. Toujours à la recherche de d’opportunités pour améliorer sa vie professionnelle, Aka Laurent a lancé il y a quelques semaines son activité de livraison à moto avec Yango Deli et s'en dit pleinement satisfait.
"Cela fait quatre semaines que je travaille comme coursier. Avant cela, j'étais chauffeur de taxi Yango et j'ai décidé de me lancer dans la livraison. Je suis très content de la moto. C'est vrai que le taxi était bien, mais je trouve personnellement que c'est plus facile à moto. Je gère mieux mon temps et je gagne très bien ma vie. Je suis très à l'aise avec la moto, d'autant plus que j'ai pu changer de travail et rester chez Yango", explique Aka Laurent.
"Je travaille du lundi au samedi et je passe le dimanche à l'église", explique-t-il. Parmi les difficultés, il note qu'il y a des collègues agressifs, notamment une grève de certains coursiers, qui a conduit à l'agression de certains de ses collègues. Cependant, Aka Laurent souligne qu'il se tient à l'écart des manifestations.
"Je suis père de deux enfants et je vis avec ma petite famille, donc la grève ne me concerne pas. Elle ne m'intéresse pas. D'ailleurs, je ne suis pas d’accord avec leur façon de faire. Perturber les commandes, attaquer les coursiers, ce n'est pas bien. Il y a d'autres moyens de protester, surtout quand on peut toujours écrire directement à l'entreprise", explique le chauffeur-livreur, qui dit avoir été victime d'une attaque dans le quartier de Cocody après avoir pris en charge une commande qui s'est révélée être un guet-apens.
"Ils ont pris mon téléphone et mon sac et sont partis en les jetant au loin. Ils m'ont volé et ont pris tout mon argent", raconte Aka Laurent. Selon le chauffeur-livreur, l'entreprise n'a pas été sans soutien dans cette affaire. "Un dimanche après la messe, je m'en souviens très bien. J'étais couché dans mon lit et j'ai reçu un appel du directeur de Yango", explique-t-il.
Malgré les hauts et les bas, le coursier, qui livre généralement des denrées alimentaires, affirme que cet épisode n'entamera pas sa détermination à continuer à travailler dans le secteur en plein essor de la Côte d'Ivoire.
"C'est une très bonne chose pour la Côte d'Ivoire que de grandes entreprises de livraison émergent. C'est une bonne chose pour nous tous, car je livre souvent des médicaments et de la nourriture. C'est bon pour tout le monde", assure-t-il.
Quant à son avenir, Aka Laurent le voit dans la restauration. "Dans le futur, j'envisage de continuer à travailler avec Yango et d'avoir, par exemple, un petit restaurant où je pourrais travailler avec ma femme tout en restant chez Yango", dit-il.
An
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