Abidjan- La directrice du Centre national d’Oncologie médicale et de Radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), Professeur Judith Didi-Kouko Coulibaly, a rappelé que depuis la mise en service du CNRAO en décembre 2018, par la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara, le risque de décès par cancer du sein a baissé en Côte d’Ivoire de 25%. C’était le mardi 24 octobre 2023 à Abidjan-Plateau, au cours de la conférence de presse hebdomadaire du CICG "Tout savoir sur" (TSS) qui a traité la thématique "Octobre rose".
Ce résultat, a-t-elle souligné, est à mettre à l’actif de l’Etat de Côte d'Ivoire.
La directrice du CNRAO est revenue sur quelques actions de l’Etat ivoirien qui permet qu’aucun traitement du cancer de sein ne soit retardé au CNRAO par faute de moyens financiers. « Les patients peuvent régler leur facture après traitement, ou s’ils le souhaitent, payer à leur rythme par fractionnement », a-t-elle dit. Précisant qu’il n’y a aucune différence entre les patients qui ont un niveau socio-économique bas, un niveau socio-économique moyen et un niveau socio-économique élevé.
À l’en croire, depuis 2019, l’Etat, qui a signé une convention avec le Laboratoire pharmaceutique "Roche", permet la gratuité de 12 médicaments importants du cancer de sein pour les personnes qui se traitent dans les établissements de santé publics. « Une perfusion de ces médicaments coûte entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA, à raison d’une perfusion tous les 21 jours pendant au minimum 1 an lorsque le cancer n’est pas généralisé et à vie lorsqu’il est généralisé », a-t-elle fait savoir.
En termes d’infrastructures dans le cadre de la lutte contre le cancer de sein, elle a annoncé le projet de construction du Centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale de Grand-Bassam, et le projet de la mise en place de 10 pôles d’excellences avec pour objectif de décentraliser la prise en charge du cancer.