Dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) et la Banque ouest-africaine de Développement (BOAD) ont signé un protocole d’accord pour une durée de cinq ans, renouvelable par tacite reconduction, en vue de mutualiser leurs efforts dans le combat contre la corruption et les infractions assimilées.
Ce protocole d’accord paraphé, le vendredi 17 novembre 2023 à Abidjan-Cocody Riviera 3, par le président de la HABG, Épiphane Zoro Ballo, et le vice-président de la BOAD chargé du Support et du Contrôle, Braima Luis Soares Cassama, vise à définir un cadre de coopération entre les deux institutions dans la prévention, la détection et la lutte contre la corruption et les infractions assimilées, suivant la législation ivoirienne, les conventions sous-régionales et transfrontalières.
Afin de faciliter la mise en œuvre de ce protocole d’accord qui entre en vigueur dès sa signature, un Comité mixte de suivi du protocole d’accord sera mis en place et sera composé de deux experts désignés par chaque partie pour un mandat de cinq ans.
« En signant cette convention, nous nous engageons, de manière ferme et résolue, à lutter contre la corruption. Nous affirmons notre détermination à rompre avec la corruption et à agir en faveur de l’amélioration de la gouvernance, de la lutte contre la fraude et la corruption dans notre pays et dans la sous-région ouest-africaine », a déclaré Épiphane Zoro Ballo.
Quant à Braima Luis Soares Cassama, il a assuré que la BOAD applique une politique de « tolérance zéro » vis-à-vis de la corruption, de la fraude et des autres pratiques répréhensibles.
Il a dit que cette convention entend tisser des liens avec toutes les institutions en charge de la lutte contre la fraude et la corruption des pays membres de l’UEMOA, afin de faire barrage ensemble contre ces fléaux.
Selon les clauses de cette convention, les parties conviennent, pour faciliter l’exercice effectif de leurs responsabilités effectives, de collaborer étroitement et diligemment , et de se consulter sur les questions d’intérêt mutuel conformément aux dispositions pertinentes de leur cadre juridique interne. Les parties s’engagent aussi à échanger des informations et des bonnes pratiques.