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Société Publié le jeudi 30 novembre 2023 | AIP

JIDE 2023: Les enfants de Côte d’Ivoire réfutent les punitions physiques et humiliantes

© AIP Par E Atigan
Protection de l’enfant : Journée commémorative de la célébration des droits de l'enfant
Abidjan le 29 novembre 2023. La journée commémorative de la célébration des droits de l'enfant organisée par plusieurs associations d’enfants avec l’appui de Save The Children et du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant s’est déroulée ce mercredi à la Médiature de la République à Cocody.

Abidjan – Lors de la célébration de la 34e Journée internationale des droits de l’enfant organisée mercredi 29 novembre 2023 dans les locaux de l’Institution ‘’Le Médiateur de la République’’ sis à Abidjan Cocody, les enfants de Côte d’Ivoire ont fustigé les punitions physiques et humiliantes (PPH) à leur encontre.

‘’Les punitions physiques et humiliantes ont des effets négatifs tant physiques que psychologiques sur les enfants’’, a déclaré Mlle Djédjé Aurélia Esther, coordonnatrice adjointe de la Plateforme des organisations et associations des enfants de Côte d’Ivoire. Pour elle, les PPH relèvent l’insuffisance de communication parents-enfants et le manque de connaissances sur les pratiques alternatives pour les réduire au maximum.


Aussi, a-t-elle plaidé auprès des autorités pour l’harmonisation des lois sur les PPH en lien avec les conventions internationales et régionales. ‘’Qu’elles renforcent les capacités de nos parents sur les pratiques alternatives ou la discipline positive pour que nous puissions nous épanouir dans nos familles, nos quartiers et à l’école’’, a-t-elle poursuivi.

‘’Les punitions physiques et humiliantes faites aux enfants sont l’une des formes de violences les plus courantes dans notre société. (…) Pour beaucoup (parents, enseignants, éducateurs), elles sont malheureusement perçues comme une méthode indiquée pour éduquer et discipliner les enfants’’, a renchéri Moussa Diarassouba, le directeur de cabinet du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant (MFFE).


C’est pourquoi, ces pratiques sont sanctionnées par des textes juridiques afin de les éliminer totalement, a poursuivi le représentant de la ministre Nassénéba Touré. ‘’Pour y parvenir, il nous faudra accorder une priorité beaucoup plus importante aux enfants privés de services essentiels, de protection et de possibilité de participation’’, a-t-il ajouté, tout en admettant que beaucoup reste à faire malgré tous les efforts consentis par l’Etat et ses partenaires.

‘’Depuis l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 20 novembre 1989 de la Convention relative aux Droits de l’enfant, notre pays n’a cessé de prendre des dispositions à l’effet de faire avancer la question de la promotion et la défense des droits des enfants’’, a précisé Méïté Ben Abdoulaye, président de la commission des affaires générales et institutionnelles de l’Assemblée nationale.


Auparavant, au nom du Médiateur de la République (Adama Tounkara), Mme Kougnon Marie-Louise a affirmé que l’Institution s’inscrit dans la dynamique de promotion des droits des enfants avec la création, en avril 2019, d’un service dédié.

Officiellement célébrée le 20 novembre, cette Journée internationale porte cette année sur le thème ‘’Pour chaque enfant, tous ses droits’’, avec une déclinaison nationale portant sur ‘’Les punitions physiques et humiliantes : dispositions légales et impacts sur la vie des enfants’’.


cmas

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