Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a réaffirmé son engagement à tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité alimentaire et la durabilité environnementale.
Il s’exprimait à l'occasion de la 43e Journée mondiale de l’alimentation, le vendredi 24 novembre à Dimbokro (Région de N’zi).
Célébrée autour du thème « l’eau c’est la vie, l’eau nous nourrit. Ne laissez personne de côté », cette journée vient rappeler l’importance de l’eau et de la gestion durable de cette ressource en vue d’atteindre les Objectifs de développement durable d’ici à 2030.
Le ministre d’Etat a souligné le rôle fondamental de l’agriculture dans l’économie et a abordé les défis posés par le changement climatique, notamment, les perturbations pluviométriques qui impactent le secteur agricole.
Kobenan Kouassi Adjoumani a évoqué une série de projets ambitieux visant à transformer le secteur agricole. Cette vision s’inscrit dans le Programme national d'investissement agricole (PNIA2)avec la mise en œuvre de plusieurs projets touchant à l’agriculture, l’élevage, la sylviculture, etc.
Le ministre Adjoumani est aussi revenu sur les efforts du gouvernement relatifs à la construction d’infrastructures de rétention d’eau, avec une attention particulière portée à la région du N’zi.
Cette célébration a été également marquée par la remise aux acteurs agricoles, des équipements tels que des tracteurs, des pulvérisateurs, des engrais, traduisant ainsi, l’engagement du ministère à accompagner le développement du secteur agricole, à faciliter le travail des agriculteurs, à accroître l’efficacité de leurs opérations et à encourager l’amélioration de leurs productions.
Au-delà de l’impact sur les exploitations agricoles, cette situation pourrait contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire.
Il a exprimé sa gratitude aux partenaires, à savoir la FAO, le PAM et le FIDA pour leur soutien continu, soulignant leur rôle crucial dans la quête de la souveraineté alimentaire.
« Aucune organisation, aucun gouvernement n’est à mesure d’éradiquer seul la faim et la pauvreté. Un effort politique est requis. Nous devons ensemble trouver des solutions qui tiennent compte de la complexité du monde dans lequel nous vivons et de l’étroite corrélation entre l’eau, l’alimentation, la santé, la pauvreté, les crises climatiques et l’environnement », a déclaré, à l’occasion, Olivia Hantz, représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) en Côte d'Ivoire.