Bondoukou (AIP) - La directrice régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), Roselyne Bonhoulou épouse Atsé, a salué, lundi 18 décembre 2023, l'absence de cas de rage depuis 2023, suite à une campagne contre cette maladie, initiée en décembre 2022, dans le département de Bondoukou.
" Fort heureusement, depuis le début de l’année 2023 jusqu’à ce jour, aucun cas de rage animal n’a été enregistré dans le département. Ce qui nous rassure des effets positifs de la campagne de vaccination organisée par nos services", a déclaré M. Atsé, à la faveur du lancement de la campagne contre la rage canine, au foyer des jeunes de Donzosso.
Selon elle, en 2022, deux cas de rage canine avaient été enregistrés dans la commune de Bondoukou. " Ce qui a conduit la Direction régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques à organiser du 19 au 22 décembre 2022 une campagne de vaccination des animaux de compagnie.", a-t-elle rappelé.
Face à cette réalité, 475 animaux ont été vaccinés dans la commune et 1200 dans les sous-préfectures du département. En 2022, selon le ministère de la santé et de l’hygiène publique, trois cas, dont un confirmé de rage humaine ont été enregistrés dans la sous-préfecture de Laoudi-Ba, d’où le grand nombre 700 animaux de compagnie vaccinés dans cette sous-préfecture par nos services, a-t-on appris.
" Les animaux vaccinés bénéficient d’une protection vaccinale pendant une année, et qu’il faut renouveler l’acte vaccinal pour prolonger cette immunité acquise", a-t-elle indiqué, dans son adresse.
Le préfet de Bondoukou, Sory Sangaré, avait procédé, à cet effet, lundi 19 décembre 2022, au lancement d’une campagne de vaccination contre la rage canine à Bondoukou, une localité, qui avait été déclarée infectée par cette maladie, le 20 octobre 2022.
" Vacciner vos animaux de compagnie est nécessaire. Tous ceux qui possèdent des chiens, des chats, singes et d'autres animaux doivent obligatoirement les faire vacciner », avait exigé M. Sangaré, devant " la gravité de cette maladie aux conséquences dramatiques pour l’homme".
(AIP)
nmfa/fmo