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Santé Publié le mercredi 20 décembre 2023 | AIP

Une campagne de vaccination contre la rage des animaux de compagnie lancée à Bondoukou

Bondoukou (AIP) - Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mamadou Coulibaly, a procédé, lundi 18 décembre 2023, au lancement d’une campagne de sensibilisation et de vaccination contre la rage des animaux de compagnie, au quartier Donzosso, autour du thème, " zéro cas de rage en 2023 et ça continue".


Il s'agit de vacciner, du 18 au 29 décembre, tous les chiens et autres animaux de compagnie de la commune et des sous-préfectures en incluant tous les chiens errants par une sensibilisation sur le danger que constitue la circulation du virus rabique, selon la directrice régionale du ministère des Ressources animales et halieutiques (MIRAH), Roselyne Bonhoulou épouse Atsé.


" La rage est une maladie qui peut être éliminée par la vaccination. Vacciner les animaux de compagnie est la stratégie la plus efficace et la moins coûteuse pour contrer la circulation du virus rabique, et éviter la contamination humaine", a-t-elle affirmé.


Selon le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mamadou Coulibaly, cette campagne est essentielle pour contrer cette maladie, d'autant plus que dans presque toutes les familles, des animaux de compagnie sont présents.


Une campagne similaire avait eu lieu en décembre 2022, après la découverte de deux cas confirmés de rage canine dans la commune de Bondoukou.


" Fort heureusement, depuis le début de l’année 2023 jusqu’à ce jour, aucun cas de rage animal n’a été enregistré dans le département. Ce qui nous rassure des effets positifs de la campagne de vaccination organisée par nos services", a-t-elle conclu.


La rage est une anthropozoonose due aux Lyssavirus, transmise accidentellement à l’homme lors d’une morsure, d’une griffure ou d’un léchage par un animal porteur du virus rabique. Elle est responsable du décès de plus de 60 000 personnes dans le monde.


Selon l’OMS, 95% des décès surviennent en Afrique et en Asie, et 40% des personnes mordues par des animaux suspects ont moins de 15 ans. La Côte d’Ivoire enregistre officiellement 600 décès par an dus au virus rabique.


(AIP)


nmfa/fmo

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