Le COCAN est monté au créneau pour faire des précisions concernant la retransmission des matchs de la CAN dans les lieux publics.
En conférence de presse au stade Félix Houphouët-Boigny, le mercredi 20 décembre 2023, le directeur exécutif du COCAN, Moumouni Sylla qui avait à ses côtés le secrétaire général de la CAF, a fait des précisions sur la question .
Selon lui, les maquis, restaurants, bars ne sont pas concernés par cette mesure. « Des opérateurs économiques veulent, sans avoir payé des droits acquis pour être partenaires de la CAF, entreprendre des activités de marketing à l’endroit du public concerné par la CAN .
À cela, il fallait faire une veille pour ne pas faire concurrence à ceux qui ont payé les droits. Pour l’organiser sur le terrain, il faille qu’on fasse une distinction entre les espaces publiques comme les maquis, restaurants, les bars . Ceux-là ne sont pas concernés par ce que nous disions », a clarifié le directeur exécutif du Cocan. Alors de qui s’agit-il ?
« Ce dont il est question, ce sont les espaces aménagés pour. Il y a des opérateurs qui trouvent que c’est le moment de faire une opération économique en aménageant des espaces pour retransmettre des matchs. Nous leur disons que vous pouvez le faire à condition de respecter le cahier des charges . Le cahier des charges, c’est d’éviter de venir avec des sponsors concurrents aux sponsors de la compétition.
Nous avons obligation de faire en sorte que les espaces aménagés pour recevoir du public pour la CAN soient des espaces réglementés. Nous n’avons pas soumis cela au paiement d’argent.
C’est libre, mais à condition de répondre à des conditions de sécurité et d’hygiène ; que cela ne fasse pas l’objet d’une concurrence déloyale à l’encontre des sponsors officiels de la compétition », a expliqué Moumouni Sylla.
Ange Kouadio