Abidjan, La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nassénéba Touré, a remis, le mardi 9 janvier 2024 à son cabinet sis à la cité administrative du Plateau à Abidjan, les ordres de mission à quatre ONG dans le cadre de la mise en exécution du projet Autonomisation des femmes et du dividende démographique au Sahel (projet SWEDD).
Cette action marque le lancement des activités du volet 1.2 Genre, comptant pour la phase II du SWEDD en Côte d’Ivoire. « À travers ce projet, ce sont 82 500 bénéficiaires, répartis dans 20 régions de notre pays qui attendent que leurs compétences de vie soient améliorées, 10.000 jeunes filles qui espèrent profiter d’opportunités économiques nouvelles grâce à des Activités génératrices de revenus (AGR) », a relevé la ministre.
Nassénéba Touré a invité les ONG bénéficiaires à collaborer étroitement dans le temps, pour des résultats positifs afin de tirer plus de jeunes filles et de femmes des situations précaires. Elle a rappelé que l’investissement dans le capital humain demeure l'un des chantiers prioritaires du Gouvernement ivoirien.
À tour de rôle, les responsables des ONG bénéficiaires, à savoir Dr Offia Coulibaly Madiara, directrice exécutive Alliance CI, Mme Sadia Véhi Touré, PCA de GFM3, Assoua Roland, directeur exécutif d’AGI, et Brou Wilson, directeur exécutif d’EICF, ont affirmé leur détermination à mener bien cette mission.
Cette phase du projet SWEDD concerne sept ONG, les trois autres - ENGENDER HEALTH, AIBEF et IRC - sont en attente de finalisation de leur contrat.
Lancé le 2 novembre 2015, le projet SWEDD se concentre sur les zones et territoires confrontés à de multiples fragilités dont la prévalence élevée du mariage des enfants, des grossesses précoces, la déscolarisation des filles, la mortalité maternelle.
Le projet SWEDD couvre sept pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. D’autres pays tels que la Guinée et le Cameroun ont rejoint l’initiative en 2020.