Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières, Kobenan Kouassi Adjoumani, a remis 1 470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences à 3 524 riziculteurs de la région du Gôh (Gagnoa). C’était à l’occasion du lancement du Programme de production alimentaire d’urgence en Côte d’Ivoire (2PAU-CI), le vendredi 16 février 2024 à Gagnoa.
« Chers parents de la région du Gôh, vous concernant, ce sont 3 524 riziculteurs de votre région qui seront bénéficiaires de 1 470 tonnes d’engrais et 160 tonnes de semences. Ces producteurs de riz devraient semer sur une superficie de 4 899 hectares », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani.
Pour le ministre d’Etat, cette opération est une réponse audacieuse à la couverture des besoins alimentaires et à la réduction de la cherté de la vie en Côte d’Ivoire. C’est aussi, a-t-il précisé, une forme d’élan pour catalyser le développement des productions durables comme celles du riz.
Il a rappelé que le projet 2PAU-CI vise à fournir aux producteurs, des intrants de qualité, notamment des semences et des engrais. Et d’ajouter que l'opération de distribution démarrée ce jour va s’achever d’ici le 15 mars sur l’étendue du territoire.
Selon Kobenan Kouassi Adjoumani, il est prévu 3 894 tonnes de semences hybrides de maïs sur une superficie de plus de 1 10 000 hectares, 3 894 tonnes de semences de riz pour couvrir plus de 88 000 hectares, 73 000 hectares de manioc à mettre en place à partir de boutures à haut rendement.
De plus, concernant les engrais, 61 930 tonnes de NPK et 39 353 tonnes d'urée seront fournies aux exploitants agricoles.
Il a souligné que ces mesures concrètes permettront d'augmenter la production de maïs, de riz et de manioc, avec une production additionnelle estimée à 2 000 000 de tonnes de manioc, 546 987 tonnes de maïs et 796 323 tonnes de riz.
Tous ces efforts, à l'en croire, sont faits pour contrer les pénuries sur les marchés et permettre la disponibilité de produits vivriers en toute saison. « Comme vous le constatez, le gouvernement fait tout pour maintenir le cap de la souveraineté alimentaire », a-t-il conclu.