Le président de la République Macky Sall s'est exprimé, ce jeudi 22 février 2024, au cours d'une conférence restreinte au Palais de la République sur les implications des décisions du Conseil constitutionnel sur la suite du processus électoral.
D'emblée, le chef de l'État a assuré que le 2 avril 2024 fixait clairement la fin de son mandat présidentiel. "Ayant prêté serment le 2 avril 2019 et le 2 avril 2024, fixe la fin de ma mission. Pour ce qui me concerne, il n'a jamais été question de dépasser le terme de mon mandat", a expliqué le président Macky Sall.
Le chef de l'État s'entretenait avec des journalistes de RTS1, de Le Soleil, de Emedia et de Seneweb.
Sur la détermination de la date de l'élection présidentielle, elle va émaner des discussions qui auront lieu entre les acteurs. La concertation, annoncée par le président Macky Sall, va se tenir dès le début de semaine prochaine, à partir du lundi 26 février. Elle ne devrait pas dépasser deux jours. "J'ai convoqué une concertation le lundi prochain et en deux jours, maximum mardi, s'il y a un consensus, on peut décider ce qu'il faut faire et je prendrai un décret pour fixer la date de l'élection", a fait savoir le chef de l'État.
Pour ce qui concerne la meilleure date à retenir avant le 2 avril ou après le 2 avril, date de la fin de son mandat, Macky Sall a indiqué qu'en tout état de cause, le pays ne restera pas sans chef de l'État à l'expiration de son mandat et le cas échéant, le Conseil constitutionnel pourrait même être consulté pour la voie à suivre.
"Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y aura pas de vide. Un pays ne peut pas rester sans président. Attendons le dialogue. D'ici lundi, mardi, on aura une date pour la présidentielle", a déclaré Macky Sall.
Les concertations annoncées par le président Macky Sall devraient regrouper les candidats retenus par le Conseil constitution, au nombre de 19, les candidats recalés, mais également les candidats qui n'ont pas réussi à passer l'étape du parrainage.
Au-delà de ces acteurs, les concertations vont concerner les acteurs des partis politiques, les acteurs de la Société civile, mais également les religieux et chefs coutumiers.
Makhtar C.