Implacable a été la décision du Conseil constitutionnel sénégalais, d’annuler la prolongation du mandat présidentiel de Macky Sall.
Je comprends l’émotion de résistance du président sortant sénégalais, acculé. Ce qui reste au président Macky Sall, c’est d’organiser l’échéance électorale, selon la constitution sénégalaise, et de passer ‘’ le témoin’’ à son successeur. Macky Sall était clairement averti qu’il ne pouvait pas réussir son’’ coup’’.
Les partis politiques, la société civile se sont mobilisés. Je dis bravo au Conseil constitutionnel sénégalais, qui sert en exemple, qui a dit le droit, et restera encore longtemps dans le cœur des Sénégalais.
À mon avis, le Conseil constitutionnel sénégalais rappelle la constance, l’histoire de la démocratie instituée depuis Lamine Gueye, Léopold Sedar Senghor, Mamadou Dia, Abdou Diouf, Abdoulaye Wade.
Dès qu’un choix est à faire, ces personnalités politiques ont privilégié les intérêts des populations sénégalaises. Macky Sall sait que le Sénégal est vacciné contre la déviation constitutionnelle, avec plus de soixante ans d’indépendance, et d’histoire politique saine.
Pour l’heure, le Conseil constitutionnel sénégalais reste un exemple en Afrique de l’Ouest. Et, nous observons avec fierté l’évolution de la situation politique sénégalaise, et la performance émotionnelle des universitaires, de la société civile, des syndicats de la famille de l’éducation nationale.
Bravo au droit sénégalais, aux sages du Conseil Constitutionnel qui, dans leurs heureuses conclusions, ont servi de leçon aux autres juges, et magistrats africains.
BEN ISMAEL