La sécurité alimentaire et la lutte contre la cherté des denrées alimentaires sont au centre des actions du gouvernement ivoirien.
En réponse aux préoccupations des populations sur la flambée des prix sur les marchés, l’État de Côte d’Ivoire a pris plusieurs mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des ménages.
En plus des programmes agricoles, industriels et d'appui à la commercialisation en cours d'exécution sur le terrain, une mesure exceptionnelle de suspension de l'exportation de certains produits vivriers a été adoptée sur la période allant du 15 janvier au 22 février 2024. L'exportation de la banane plantain, de l’igname, du manioc et ses produits dérivés notamment l’attiéké, la semoule de manioc, la cossette et la pâte de manioc, a été suspendue.
Une mesure temporaire qui visait à assurer un meilleur approvisionnement du marché, protéger les consommateurs vivant en Côte d’Ivoire et satisfaire une grande demande en produits alimentaires, à une période où la Côte d’Ivoire accueillait de nombreux visiteurs venus participer à la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN 2023).
Dans les marchés, cette décision a favorisé la disponibilité de certaines denrées alimentaires.
« Il y a suffisamment de bananes actuellement. Les tas coûtent entre 300 Fcfa et 500 Fcfa », nous dit Germaine Assemian, commerçante au marché Cocovico (Abidjan-Cocody).
Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, le gouvernement continue de renforcer la surveillance du marché et s’assure de la disponibilité des produits de grande consommation sur l'étendue du territoire national.
CICG