En Côte d'Ivoire, le gouvernement poursuit ses efforts pour l'épanouissement et l'autonomisation des femmes. Dans les zones reculées, les infrastructures sociales leur facilitent la vie.
Avoir de l'eau à portée de main laisse le temps aux femmes d'entreprendre des activités génératrices de revenu.
À Pauly Brousse, dans le Gbôklè, l'accès à l'eau potable a permis à Agnes Nabo, productrice d'attiéké, d'exercer son activité plus aisément.
« Je me sens libre. L’eau potable me permet de mieux organiser mon commerce, de produire plus et d’avoir plus de clients », se réjouit-elle.
À Gbémou, dans le département de Boundiali, fini les longs trajets pour s'approvisionner en eau. La pompe à motricité humaine du village a été réparée grâce au Projet d'Appui au Programme social du gouvernement (PaPsgouv). Cela représente un gain de temps pour les femmes de la localité.
« Nous sommes heureuses et soulagées d’être libérées de la corvée de l’eau », nous dit Tenindja Fofana, ménagère à Gbémou.
Le débarcadère de Sassandra favorise l'autonomisation des femmes. L'espace améliore considérablement les conditions de travail des mareyeuses, transformatrices et commerçantes de produits halieutiques de la région du Gbôklê. Elles voient les pertes s'amenuiser et leurs revenus s'améliorer depuis l'ouverture du débarcadère.
« Les magasins de stockage dont nous disposons nous permettent d’avoir des réfrigérateurs. Il y’a quelques années. Nous perdions de l’argent parce que nous n’avions pas d’espaces pour la conservation du poisson » confie Marie Blanon, commerçante de poisson au débarcadère de Sassandra.
En plus des infrastructures mises à disposition, des programmes sont mis en œuvre en faveur des femmes, dont le Fonds d'appui aux femmes de Côte d'Ivoire (Fafci).
CICG