Dans le cadre de la 68e session annuelle de la Commission de la condition de la femme (CSW68) des Nations Unies, qui s'est tenue du 11 au 22 mars 2024 à New York, le réseau Africain des femmes leaders (AWLN) Chapitre global a lancé deux volets de ses sujets prioritaires : Les femmes dans la paix et la sécurité, ainsi que le rôle des femmes de la diaspora.
Le Chapitre national AWLN Côte d'Ivoire a activement participé aux diverses sessions et débats, contribuant ainsi à la réflexion sur le renforcement de la paix et de la sécurité en Côte d'Ivoire, ainsi que sur les aspects de renforcement des liens entre les femmes de la diaspora.
La délégation conduite par Mme Sefora KODJO, Présidente du Chapitre AWLN Côte d'Ivoire, était composée de Mme Danielle Cissé Bacongo, Vice-Présidente en charge de la mobilisation sociale, Mme Nadine Bla, Vice-Présidente en charge de la gouvernance, et Mme Makani Diaby, Vice-Présidente en charge de la paix et de la sécurité.
L'envoyée spéciale de la commission de l’Union Africaine pour les femmes, la paix et la sécurité et co-fondatrice du réseau AWLN, SE Mme Bineta Diop, a souligné l'importance de mobiliser les femmes pour les encourager à s'engager dans la diplomatie préventive, en particulier ce qui concerne les mécanismes de maintien de la paix dans les pays africains, face à la situation sociopolitique et sécuritaire qui prévaut dans plusieurs pays de la région. Cette approche a été fortement soutenue par les expertes de la délégation ivoirienne.
Selon Mme Makani Diaby, "Le rôle des femmes dans la promotion de la paix et de la sécurité est crucial et souvent sous-estimé. Leur contribution est multifacette et englobe divers aspects qui sont essentiels pour construire des sociétés pacifiques et résilientes".
Mme Nadine Bla soutient qu'une gouvernance efficace implique la mise en place de structures et de processus transparents, responsables et inclusifs pour gérer les affaires publiques, privées et non gouvernementales.
Concernant les femmes de la diaspora, le réseau AWLN global met en avant la nécessité de rapprocher les femmes leaders africaines de l’étranger, facilitant ainsi leur retour dans leur pays d'origine ou leur expérience en tant qu'opportunités pour leur pays.