La 4e édition de l’African digital week (ADW 2024) a démarré ce vendredi 19 avril 2024, dans les locaux de l’ESATIC, à Treichville, par la première partie du forum dédiée à la jeunesse. Co-organisée par la CGECI, à travers sa la commission du numérique, l’Union nationale des entreprises de télécommunication de Côte d’Ivoire (UNETEL, le Club des directeurs et responsables des systèmes d’information (DSI) et le Groupement des opérateurs des secteurs du TIC (GOTIC), le forum a cette année pour thème : « éducation et formation pour l’industrie 4.0, quelle ébauche pour l’Afrique. »
La première phase est une compétition qui se déroule sous la forme d’un hachathon mettant aux prises cinq universités et grandes écoles ivoiriennes, notamment l’université Nangui Abrogoua, l’université Félix Houphouët-Boigny, l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), Pigier et ESATIC. Il s’agissait pour les équipes de présenter une solution montrant comment les technologies émergentes peuvent contribuer à la transformation de nos matières premières en Côte d’Ivoire.
Patrick Mbengue, au nom des organisateurs, a indiqué que l’ADW est née de la volonté de quatre acteurs importants de l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, de créer un événement de portée internationale, pour débattre et trouver des solutions technologiques aux défis majeurs du développement que traverse l’Afrique. « L’industrie 4.0 se situe au cœur de la trajectoire du développement industrielle de nos pays et l’équation dans ce vaste projet est comment les compétences du numérique nécessaires à cette bataille sont construites, structurées et mises en œuvre dans le système de formation et auprès de tous les acteurs qui sont censés fabriquer nos compétences numériques de demain », a expliqué Patrick Mbengue.
Coulibaly Konadi, directeur de l’innovation, des start-up et du secteur privé, a salué l’engagement des organisateurs pour le développement du numérique en Côte d’Ivoire, à travers l’ADW qui constitue aujourd’hui un forum majeur pour le dialogue, l’échange et la mise en réseau autour des TIC en Afrique. Il a indiqué, face aux étudiants, que les promesses de la 4e révolution industrielle ou industrie 4.0 sont liées à l’histoire d’un village planétaire. « Cette 4e révolution industrielle n’est pas seulement une ère de révolution industrielle, elle est également une ère de transformation sociale et économique », a interpellé le représentant du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation.
Il a ajouté que la convergence des technologies émergentes, avec l’intelligence artificielle, la biotechnologie, la réalité virtuelle et la robotique notamment, représente une opportunité sans précédent pour l’Afrique. « En tant que jeunes, vous êtes au cœur des promesses de la 4e révolution industrielle de notre continent et vous devez être sensibilisés sur son importance », s’est adressé Coulibaly Konadi aux étudiants.
Pour sa part, le professeur Pamela Yobouet, secrétaire général de l’ESATIC, s’exprimant au nom du directeur général, a traduit la joie de l’école d’accueillir cette autre édition de ce rendez-vous désormais incontournable des professionnels du secteur du numérique. Elle a souligné que le thème invite à réfléchir sur les promesses de la 4e révolution industrielle. « Certes le continent n’a pas su tirer profit des précédentes révolutions industrielles, cependant elle ne doit pas rester en marge de la 4e révolution industrielle constitue une aubaine pour les Etats africains en vue de booster leur développement », a indiqué Pr Pamela Yobouet. Les travaux se sont poursuivis avec un panel enrichissant sur le thème : « éducation et formation pour l’industrie 4.0 » puis le lancement du hackathon qui a débuté dans l’après-midi et qui devrait se tenir sur deux jours.
Ea
