En plus de construire des écoles de proximité et de les équiper pour faciliter l’accès à l’éducation à tous, le gouvernement accorde une importance croissante aux cantines scolaires.
Abou Sékakoi, localité située à 3km d’Adzopé, dans la région de la Mé, dispose d’une école primaire. Plus de la moitié des 231 écoliers proviennent des villages environnants. La cantine de l’école leur facilite la vie. Les élèves se réjouissent de pouvoir bénéficier, tous les jours, d’un repas copieux à 25 fcfa.
« Je suis contente de pouvoir manger à l’école tous les midis. Les plats qu’on consomme ici sont bons » se réjouit Charlène Koussoh, élève en classe de CP2.
Pour Mardochée Yao, élève en classe de CE2, dont le village est à 5 km de l’école, cette cantine est une véritable bouffée d’oxygène.
« Je n’ai plus à parcourir des kilomètres pour me nourrir », dit-il.
En plus de soulager financièrement les parents d’élèves , les cantines scolaires leur permettent de vaquer librement à leurs occupations.
« j’ai sept enfants à ma charge, tous scolarisés à l’école Songon Kassemblé. Grâce à la cantine, j’économise de l’argent, je ne m’inquiète plus pour la sécurité de mes enfants et j’entreprends une activité génératrice de revenus », explique Ines Naho.
Pour approvisionner les cantines scolaires , dans le cadre du Programme Social du Gouvernement -PSgouv2- à fin 2023, plus de 760 tonnes de vivres ont été distribuées à 4 989 cantines scolaires à l’échelle nationale.
Pour l’année 2024, le gouvernement prévoit offrir 6 651 tonnes de vivres aux cantines scolaires des écoles publiques.
L’objectif, selon le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, est de passer de 5 602 cantines scolaires en 2024, soit un taux de couverture de 36%, à un taux de couverture de 100% dans les écoles primaires publiques d'ici à 2030.