« Les Frasques d’Ebinto », un roman écrit par Amadou Koné, aura bientôt son adaptation cinématographique d’une durée d’une heure et demie (1h30). Inscrite au programme scolaire ivoirien depuis plus d’une décennie, cette œuvre romanesque sera portée à l’écran par Charly Kodjo, un producteur ivoirien.
Le porteur du projet souhaite donner vie aux personnages de ce roman. Pour ce faire, le producteur a fait appel à l’écrivain Armand Gauz pour l’écriture, et au jeune réalisateur Luc Gnépa, qui s’est déjà illustré avec un court métrage d’horreur l’année dernière (« La bague »).
L’annonce a créé l’effet d’une bombe dans le cœur de tous les nostalgiques des années du secondaire, surtout ceux qui ont étudié ce roman à l’école. Ces derniers ont donc manifesté leur impatience à découvrir le casting et les intrigues qui composeront ce long métrage.
La trame du roman raconte l’histoire d’Ebinto, un élève intelligent, poli et serviable qui est né et a grandi au village. Dès la fin de ses études primaires là-bas, il est affecté à un collège dans une ville éloignée de son village natal, Bassam, première capitale de la Côte d’Ivoire.
C’est là ses premiers pas dans une grande ville. Alors qu’Ebinto est amoureux de Muriel, une fille de son école issue d’une famille aisée, Monique, son amie d’enfance qu’il considère pratiquement comme sa petite sœur, l’aime en secret.
Après une malencontreuse nuit passée ensemble, Monique tombe enceinte d’Ebinto, qui n’avait d’yeux que pour Muriel, qui, elle, n’éprouvait qu’une simple admiration pour lui. Pendant que Ebinto est en vacances au village, à son insu, Muriel est envoyée en France par ses parents pour continuer ses études.
À son retour du village, transpercé par le chagrin du départ de sa bien-aimée Muriel et la grossesse non désirée de Monique, Ebinto se transforme peu à peu en monstre froid.
C’est ce récit qui sera porté à l’écran par Charly Kodjo, homme du 7e art. Le projet, encore en phase de pré-production, va s’accélérer dans le second semestre de l’année 2024, pour la grande joie des cinéphiles de Babywood.
Mamadou Ouattara