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Politique Publié le mardi 21 mai 2024 | AIP

Jacob Zuma exclu des prochaines élections générales en Afrique du Sud

La justice sud-africaine a exclu l'ex-président Jacob Zuma des élections générales prévues le 29 mai, ont annoncé des médias internationaux.


La Cour constitutionnelle sud-africaine a déclaré le 20 mai, Jacob Zuma inéligible en raison d'une condamnation à la prison en 2021, et a confirmé son exclusion des élections générales.


"Monsieur Zuma a été reconnu coupable d'une infraction et condamné à une peine d'emprisonnement de plus de 12 mois", a déclaré la juge Leona Theron lors de la lecture de la décision, qui peut faire l'objet d'un appel. "Par conséquent, il ne peut être membre de l'Assemblée nationale et ne peut se présenter aux élections", a-t-elle ajouté.


Lors des débats, l'avocat Dali Mpofu, représentant Jacob Zuma, avait tenté de faire valoir que l'ancien président ne pouvait être considéré comme inéligible puisque sa peine de prison avait été écourtée.


Incarcéré en juillet 2021, Zuma n'a passé qu'un peu plus de deux mois derrière les barreaux, bénéficiant d'abord d'une libération conditionnelle pour raisons de santé, puis d'une remise de peine. Cependant, la haute juridiction a estimé que seule la durée de la peine prononcée est pertinente et non la durée effectivement purgée.


Fin mars, la commission électorale (IEC) avait exclu Jacob Zuma du scrutin. Cette décision avait été renversée en avril par un tribunal électoral, mais l'IEC a finalement saisi la Cour constitutionnelle le mois dernier pour trancher sur l'éligibilité contestée de l'ancien président.


Plus de 27,5 millions de Sud-Africains sont appelés le 29 mai à élire leurs députés, qui désigneront ensuite le prochain président. Le Congrès national africain (ANC), au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, risque pour la première fois de perdre sa majorité absolue au Parlement et d'être contraint de former un gouvernement de coalition, selon des médias.


Quelque 30 000 partisans se sont rassemblés samedi dernier dans un stade de Soweto pour danser et chanter avec l'ancien chef d'État, poussé à la démission en 2018 après une série de scandales et encore jugé pour corruption.


Son incarcération en 2021 avait déclenché, dans un climat socio-économique morose, une vague de violences sans précédent dans le pays depuis la fin de l'apartheid, faisant plus de 350 morts.


(AIP)


eaa/cmas

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