C'est avec ''le cœur meurtri, la gorge nouée, les yeux larmoyants'' que Mme Aka Véronique s'est adressée au président Henri Konan Bédié.
« Pour une fois les mots me manquent. Le seul qui me vient à l'esprit, c'est pourquoi ?
Pourquoi ce 1er août ?
Depuis votre départ, le jour pour nous est comme la nuit. Notre guide, notre pilier, notre modèle est parti. Toutefois, nous nous rappellerons à jamais de votre figure de grand homme intègre, généreux, éloquent. Président, vous nous manquez déjà », a-t-elle dit en évitant à peine de fondre en larmes.
Aussi Mme Aka Véronique a-t-elle demandé pardon au président Bédié au nom de toutes les femmes du PDCI-RDA et en son nom pour tous les manquements ou offenses. « Papa, si un jour dans mon entêtement, je vous ai offensé, pardonnez-moi... » Elle a chargé le président Henri Konan Bédié d'un message au président Félix Houphouët-Boigny pour qu'il apporte son aide au PDCI-RDA qui traverse des moments difficiles. « Dieu sauve-nous », a-t-elle dit en disant adieu au président Bédié « grand homme de foi, de loi et de paix. »