Le Conseil des Gouverneurs du Fonds de Solidarité Africain (FSA), réunissant les ministres de tutelle de différents États membres et des opérateurs économiques du système bancaire a tenu sa 3e session ordinaire, le 21 juin 2024 au Sofitel Abidjan hôtel ivoire à Cocody.
L'ouverture des travaux de cette session a été présidée par Kaba Nialé, ministre de l'Économie du Plan et Développement par ailleurs présidente du Conseil des gouverneurs.
Cette occasion a été l'opportunité pour ces acteurs de parler de projets sur le développement des ressources économiques des États africains en mettant en place une synergie d'action des parties prenantes pour atteindre l'objectif attendu.
Avant le lancement effectif des différents travaux, la ministre Kaba Nialé
a tenu à remercier les différents représentants de gouverneurs et acteurs du système économique pour leur soutien.
''Cette session ordinaire du Conseil des Gouverneurs qui se tient ce jour à Abidjan, est une rencontre cruciale de réflexions sur la pérennité du Fonds, en lien avec ses missions axées sur le développement économique et social de ses États membres régionaux. Je tiens sincèrement à vous exprimer ma gratitude pour votre disponibilité et cette détermination à faire de cet outil d’intégration, un véritable instrument pour le bonheur des peuples des États membres'', a mentionné Kaba Nialé.
Poursuivant, la ministre de tutelle du FSA a souhaité que les acteurs aient un regard large sur les facteurs de développement des économies des États membres.
Cet engagement sera bénéfique selon elle, pour amplifier les stratégies de pérennisation du Fonds qu'il conviendrait, dira-t-elle de consolider, en mobilisant des ressources financières, en vue de renforcer ses fonds propres.
De plus, d'autres actions devront être comprises en compte notamment la poursuite des initiatives politiques et diplomatiques concourant à ''l’élargissement de la base actionnariale du Fonds par l’adhésion d’autres Etats africains, des Banques régionales et continentales, ainsi que des agences de coopérations bilatérales et multilatérales de développement''.
''En notre qualité de ministre de tutelle du FSA, nous sommes invités aujourd’hui à approuver principalement les comptes de notre institution au titre de l’exercice 2023. Ces comptes ressortent provisoirement un résultat bénéficiaire de 2,2 milliards de FCFA pour un volume total d’opérations de 245,6 milliards de FCFA (...) Je suis convaincue que notre engagement commun en faveur du développement de l’Afrique nous conduira à délibérer avec la sérénité et la responsabilité habituelles, afin de porter toujours plus haut le flambeau de notre institution commune'', a-t-elle clarifié.
Les différents acteurs et propulseurs économiques d'institutions que sont la Banque Africaine de Développement (BAD) et la Banque Arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA) se sont dit prêts à accompagner les différents États membres. Ils ont promis s'engager à soutenir toutes les institutions africaines, en vue de participer à l'économie emergente de celles-ci ainsi que le développement des pays de l'Afrique.
''La BADEA exprime sa disponibilité à accompagner les Etats membres et ces acteurs africains sous l'augmentation du capital à hauteur de 176 milliards de FCFA soit 300 millions de dollars . Cet engagement fait partie de l'ensemble des mesures de la BADEA à se lancer au cours de ces années pour permettre aux institutions financières africaines de mettre sur pieds de bons systèmes d'opérations, de pouvoir améliorer nos actions souveraines et jouer pleinement le rôle des catalyseurs des ressources au profit des pays membres, a dit Sidi Ould Tah PDG de la BADEA.
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