La Chambre de Commerce Américaine a organisé son deuxième “Tech Talk” le 27 juin 2024 en présence de plusieurs entrepreneurs de différents domaines. Cette session d'échanges crée une opportunité pour les entrepreneurs dans l'espace high-tech afin de se mettre en réseau avec des entreprises leaders dans la technologie d'entreprise et financière en vue de créer des opportunités de pollinisation croisée d'idées et de réseau synergique.
Face à un écosystème ou un environnement pas trop propices aux jeunes entrepreneurs dans le domaine de l'innovation, le président d'AMCHAM, Yohannes Mekbebe, a incité les entrepreneurs accomplis à donner un véritable coup de main aux jeunes entrepreneurs aujourd’hui qui s'intéressent à l’innovation. Pour lui, il faut donner la chance à ces jeunes entrepreneurs par l'accompagnement financier, des formations, le partage d'expériences afin que ces idées d'innovations dans le domaine de la technologie ne meurent pas. Même si certains jeunes se laissent gagner par le découragement ou l'abandon face aux réalités de l’écosystème, pour l'AMCHAM, il ne faut pas abandonner.
À en croire le président Yohannes Mekbebe, il faut arriver à capitaliser ces innovations pour en faire un vecteur de création de valeur au service des communautés même s'il souligne un écosystème pas encore très visible et moins performant au niveau de la Côte d’Ivoire.
La Chambre de commerce américaine estime que l'industrie technologique émergente est un moteur de la transformation économique de la Côte d'Ivoire. La combinaison de la politique de numérisation du gouvernement et de l'énergie créatrice de l'esprit d'entreprise ivoirien a créé un environnement particulièrement propice pour propulser la Côte d'Ivoire vers un rôle de leader technologique dans la région.
Lassina Konaté, responsable d'un cabinet de consulting qui opère dans le domaine de tout ce qui accompagne la Stratégie, est l'un des panélistes de cette session qui a confié que de plus en plus des jeunes, aujourd'hui, s'intéressent à l’innovation. ''Après ce qui fait la différence, c’est le cadre et l’écosystème dont on a parlé, c’est tout ce qu’il faut pour les accompagner à matérialiser les idées'', soutient-il.
Pour lui, l'Etat fait beaucoup à travers la réglementation du secteur, mais il appartient au secteur privé de s'investir plus dans l'incubation de jeunes entrepreneurs. '' L’État crée le cadre, mais l’innovation est portée par le privé. Ça fait partie des dossiers qui sont posés aujourd’hui. On se réjouit que des opérateurs mobiles crées des Fablab pour recevoir ses jeunes légendes. Mais il faut beaucoup plus d’entreprises dans l’écosystème qui doivent s’intéresser à ces jeunes gens.'', a-t-il lancé.
Cyprien K.
