Abidjan- La ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, Myss Belmonde Dogo, a affirmé que le programme filet sociaux répond à « l’extrême pauvreté » des citoyens, lors de l’atelier de restitution des résultats d’évaluations d’impact des transferts monétaires et des effets des mesures d’inclusion économique, lundi 1er juillet 2024 à Abidjan-Cocody.
« Le programme filet sociaux avec l’adoption par le gouvernement en mars 2022 du programme multisectoriel puis au secteur multinational des filets sociaux est un test d’espoir et d’espérance pour la réduction de la pauvreté. Elle répond de fort belle manière aux cris de cœur de nos concitoyens qui sont dans un état d’extrême pauvreté et avéré », a déclaré Mme Dogo.
La ministre a souligné que la réduction de la pauvreté est le défi majeur du gouvernement, qui fait déjà beaucoup pour améliorer les conditions de vie des populations les plus pauvres sur tout le territoire national.
Elle a fait savoir que chaque trimestre, un montant de 36 000 FCFA est versé aux ménages bénéficiaires, apportant ainsi, son « pesant d’or » aux villages et quartiers qui abritent de nombreux ménages extrêmement pauvre les plus pauvres. Le programme vise à offrir à ceux qui ont moins de possibilités l'opportunité d'améliorer leurs conditions de vie.
Les mesures d’accompagnement incluent la formation et la sensibilisation des bénéficiaires pour les orienter vers des activités génératrices de revenus, indispensables pour les sortir de la pauvreté. « En tant qu’instrument de lutte contre la pauvreté, il est nécessaire de faire des évaluations après les premières phases de mise en œuvre », a t-elle ajouté .
Myss Belmonde Dogo a exprimé sa satisfaction quant à la restitution des travaux et a salué tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce projet. Elle a réaffirmé son engagement à évaluer toutes les initiatives de son département ministériel pour mieux structurer les interventions et s’assurer que les objectifs fixés sont atteints.
Les deux évaluations réalisées par l’École nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée d’Abidjan (ENSEA) ont porté sur l’impact des transferts monétaires et les effets des mesures d’inclusion économique sur les bénéficiaires des filets sociaux. Ces études ont permis de répondre aux nombreuses questions soulevées par le programme.
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