La contraction de grossesses par les jeunes filles en cours de scolarité, prend de l’ampleur. Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) a signalé qu’au moins 4 600 écolières, collégiennes et lycéennes étaient enceintes durant l’année scolaire 2023-2024, marquant une augmentation de 15 % par rapport à l’année précédente. Le phénomène est surtout courant dans les établissements scolaires de l’arrière-pays. A l’origine, l’on pointe du doigt la précarité dans laquelle se retrouvent plusieurs de ces filles, le manque d’éducation sexuelle au sein des cellules familiales, ainsi que les préjugés qu’entretiennent les jeunes sur les effets des contraceptifs.
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