Le comité Consultatif de la Fonction Publique a décidé de s'assurer de l'exhaustivité des revendications relatives aux primes, d'en évaluer l'impact financier et de faire des propositions au ministre de la Fonction Publique en vue de leur communication au gouvernement. L'information a été donnée par Soro Mamadou, représentant de la centrale syndicale Humanisme au terme de la première réunion extraordinaire du Comité Consultatif tenue à Abidjan, ce jeudi 17 octobre 2024 à la salle de conférence du Ministère d'État, Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration, sous la présidence de Anne-Désirée Ouloto, ministre d'État, présidente du Comité.
Selon Soro Mamadou, sur les trois points à l'ordre du jour qui ont fait l'objet d'un échange enrichissant entre les membres du Comité Consultatif, le point des revendications relatives aux primes a constitué une préoccupation pour plusieurs fonctionnaires.
Le Comité a par ailleurs adopté une feuille de route assortie d'un chronogramme de travail pour la période 2024-2025, afin d'examiner les préoccupations majeures des fonctionnaires et des agents de l'État.
Au terme des travaux, la présidente, Anne-Désirée Ouloto a salué l'ambiance studieuse et l'esprit fraternel qui ont régné tout au long des travaux. Elle a également invité chaque membre à remplir parfaitement sa mission pour la bonne réussite des travaux du Comité Consultatif Fonctionnaires et Agents de l'État. « Pour la satisfaction des intérêts, la prochaine réunion ordinaire du Comité Consultatif se tiendra le jeudi 28 novembre 2024 à la salle de conférence du ministère d'État, ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l'Administration.'', a annoncé Soro Mamadou.
Des fonctionnaires du secteur Éducation-Formation de Côte d’Ivoire ont entamé une grève de 72 heures (du 15 au 17 octobre). À Abidjan comme à l’intérieur du pays. Même si cette grève a été suivie partiellement dans des établissements scolaires à Abidjan et à l'intérieur du pays, les cours n'ont pas été interrompus dans la majorité des écoles publiques et privées du pays.
Selon Etilé Aboh Frédéric, membre du bureau exécutif national de l’Union nationale des Instituteurs pour le Changement (UNIC), ce secteur réclame une prime trimestrielle pour tous les enseignants. Soit 600 mille Francs CFA pour le plus petit grade et une augmentation de 50 000 Francs CFA par grade.
Cyprien K.