Le feu de la division qui couve à la Fédération ivoirienne de taekwondo semble être attisé au fil des jours pour que la Fédération soit dans une impasse propice à la mise sous tutelle. Du moins c’est ce que laisse penser le dernier développement que révèlent des sources introduites. En effet, le samedi 19 octobre dernier, des membres dissidents avaient tenu une Assemblée générale au cercle des Rails pour, disent-ils, « destituer » le président régulièrement élu, Jean-Marc Yacé pour lacer Ali Diomandé. Mais, Yacé, fort de son droit, a animé une conférence de presse le lundi 21 octobre au siège de la Fédération pour dénoncer l’illégalité de cette action des dissidents et a même annoncé la formation d’un nouveau bureau exécutif. Mais, les dissidents envisageaient d’organiser la passation des Charges.
Mais avec qui, si le président élu ne reconnait pas cette action qui est pour lui sans effet ; La passation n’a donc pas eu lieu. Mieux, par mesure de sécurité, le président Yacé a fait renforcer la garde. Entre- temps, le ministère des Sports qui s’en est saisi a décidé d’écouter les parties, mettant ainsi sur le pied d’égalité la dissidence et le bureau régulier. Mais, surprise .Alors que le ministère n’a pas épuisé ses consultations et peut-être sa médiation, nos sources nous apprennent qu’il y a une menace de fermeture "momentanée" du siège de la FITKD, pour "prévenir des troubles". Si cela s’avère, n’est-ce pas comme prêter main forte à la dissidence, en empêchant le bureau régulier d’accéder au siège pour y travailler ? A qui donc profitera une éventuelle fermeture du siège ? On peut même se demander qui tire les ficelles de la crise à la Fédération de taekwondo.
O.C
In Le Nouveau Réveil / Vendredi 25 octobre 2024 - N°6725