Le président du conseil régional de La Mé et ancien Premier ministre, Patrick Achi, a officiellement lancé le jeudi 28 novembre 2024, le Plan Vert de La Mé, une initiative ambitieuse visant à préserver les forêts, valoriser l’agriculture et protéger l’environnement. Cet événement, qui s’est tenu à Adzopé, marque une étape cruciale dans l’engagement de la région pour un développement durable.
Fruit d’une collaboration entre les partenaires techniques et financiers comme l’EFI, la GIZ, l’Union européenne et la coopération allemande, le Plan Vert de la Mé bénéficie d’un cofinancement solide, témoignant d’un effort collectif pour relever les défis environnementaux et économiques.
Lors de son discours, Patrick Achi a tiré la sonnette d’alarme sur la situation critique des forêts ivoiriennes.« Sans action rapide, nos forêts risquent de disparaître, avec des conséquences graves pour nos populations et notre économie. Le Plan Vert de La Mé est une réponse collective et concrète pour relever ces défis, en conjuguant préservation écologique et progrès économique. », a-t-il dit.
Le Plan Vert de La Mé s’inscrit dans une vision intégrée, combinant la reforestation, la gestion durable des terres agricoles et la réduction de l’empreinte écologique des activités humaines. L’objectif est de garantir un équilibre entre la croissance économique de la région et la préservation des ressources naturelles.
Le soutien de partenaires internationaux tels que l’Union européenne et la coopération allemande témoigne de l’importance stratégique du Plan Vert de la Mé. Ce projet s’aligne avec les engagements globaux en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de la biodiversité, tout en répondant aux besoins spécifiques des communautés locales.
Avec cette feuille de route, la région de La Mé se positionne comme un modèle en Côte d’Ivoire pour les initiatives visant à bâtir un avenir résilient et durable. Le lancement du Plan Vert de La Mé marque ainsi une avancée majeure pour la préservation de l’environnement et le bien-être des populations.
Le défi reste de taille, mais l’ambition affichée à travers le Plan Vert de La Mé montre que la région a choisi la voie de l’action concertée et de l’innovation. Ce projet illustre une fois de plus que la préservation de l’environnement et le développement économique ne sont pas incompatibles, mais plutôt complémentaires.
L’avenir de la Mé et de la Côte d’Ivoire passe par une gestion responsable de ses ressources naturelles. Le Plan Vert de la Mé, porté par une vision claire et un engagement fort, pourrait bien devenir un exemple à suivre pour d’autres régions du pays et au-delà.
Cyprien K.