Dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), l’Association ACTIVES, en partenariat avec la régie PULAARKU, a organisé une conférence majeure sous le thème ''La responsabilité individuelle et collective dans la lutte contre les VBG : stratégies et défis, cas de la Côte d’Ivoire''. L’événement s’est tenu en collaboration avec l’Ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire et la participation de l’auteure internationale Amal Djaïli Amadou.
Le programme de sensibilisation, qui s'est s’étalé sur deux jours, a débuté le jeudi 5 décembre dernier avec une conférence au Lycée Moderne Djédji Amondji Pierre d’Adjamé. Cette rencontre visait à sensibiliser les jeunes filles sur les VBG et à encourager leur implication future dans la lutte pour les droits des femmes par les lettres, les arts et les médias.
La journée s’est poursuivie par une rencontre avec l’Ambassadrice des États-Unis, Jessica Davis Ba, au centre américain de l’Ambassade, en présence des autorités ivoiriennes.
Le soir de ce vendredi, un café littéraire intitulé "Afterwork Toast & Littérature" a permis d’explorer les outils de résilience des femmes, avec un focus particulier sur le rôle du livre comme moyen de prise de conscience. Amal Djaïli Amadou a présenté ses œuvres, suscitant des discussions riches et inspirantes.
Lors de la conférence en journée, l’Ambassadrice Jessica Davis Ba dans ses locaux a rappelé l’importance de lutter activement contre les VBG. ''Les violences basées sur le genre sont une réalité tragique et persistent dans toutes les sociétés, y compris en Côte d’Ivoire et aux États-Unis. Elles détruisent des vies, nuisent à la cohésion sociale et freinent le développement économique et culturel de nos communautés. Aujourd’hui, nous sommes ici pour agir, pour mettre en place des systèmes qui protègent, accompagnent et donnent de l’espoir'', a-t-elle indiqué.
De son côté, la ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Nasseneba Touré, a souligné le caractère universel des VBG.
''Ce fléau est transversal. J’ai réalisé, à travers mes expériences en Afrique et à l’étranger, que les violences contre les femmes sont présentes partout. Je voudrais encourager toutes les personnes engagées dans cette lutte à poursuivre leurs efforts, car les femmes, qui portent le monde dans la douleur, méritent un soutien indéfectible'' a-t-elle déclaré.
Karidjata Diallo, directrice de la régie PULAARKU, a insisté sur l’importance de l’engagement de tous, y compris des hommes, dans cette lutte.
'' La lutte contre les VBG ne doit pas être l’affaire des femmes uniquement. Elle exige une implication collective et une masculinité positive pour atteindre des résultats concrets.''
Le programme s'est poursuivi avec une conférence thématique et des activités axées sur la mobilisation collective.
L’objectif global est de sensibiliser le public, d’encourager l’écriture et la lecture comme outils de transformation sociale et de promouvoir des débats constructifs pour un changement durable.
