Fatigué mais souriant, Maher est assis dans son restaurant. Cigarette dans une main, téléphone dans l’autre, le cuisinier originaire de Lattaquié prend les dernières nouvelles du pays. Il n’y est pas rentré depuis treize ans.
« Je suis très heureux. Le changement a eu lieu en Syrie, nous allons y revenir bientôt si Dieu le veut. C’est notre pays d’origine, nous en avons assez de l’exil. » Maher est l’un des rares à accepter de parler au micro. Ses voisins, plus jeunes, préfèrent rester discrets.
« Le peuple veut la paix »
Ahmad veut bien témoigner via WhatsApp. Sa photo de profil arbore le drapeau à trois étoiles des révolutionnaires. L’électricien a quitté Deir Ezzor en 2013. Vu d’Abidjan, il... suite de l'article sur RFI