« Demain, ils veulent qu'on parte dans une mission suicide. Je vais déposer l'arme pour ne pas y aller. Je serai probablement torturé et envoyé en prison mais je préfère sauver ma vie. » Mi-décembre, dans un de ses tous derniers messages, « Samuel » (le prénom a été modifié) expose son ras-le-bol.
Quelques semaines plus tôt, alors que nous prenons contact, il se trouve à l'infirmerie du camp de son unité, dans une région de l'est de l'Ukraine que nous ne préciserons pas, pour raison de sécurité. Une blessure supplémentaire pour celui qui venait de soigner une sérieuse plaie au bras dans un hôpital militaire, consécutive à une attaque de drone.
Mais Samuel nous prévient : « Ici, dès qu'on peut marcher, on nous envoie au... suite de l'article sur RFI