Yamoussoukro – Un peu plus de 7 000 tonnes de riz blanchi ont été produites et mises sur le marché en 2024 par les acteurs de la filière engagés dans le projet de promotion du riz de Côte d’Ivoire (PRORIL), a annoncé vendredi 7 février 2025 à Yamoussoukro le coordonnateur du projet, Ouattara Zanga.
Au total, 1 900 producteurs participent au projet, qui prévoit d’en mobiliser environ 2 500 en 2025, a révélé M. Ouattara à l’occasion du sixième comité conjoint de coordination de la phase 2 du PRORIL.
Il a affirmé que le projet avance bien dans l'ensemble, avec toutefois quelques difficultés que la coordination s’efforce d’améliorer.
« Au niveau de l'accès aux semences, il y a quelques difficultés que nous essayons d'améliorer. Concernant le financement des acteurs, le riz nécessite des moyens financiers importants pour pouvoir mettre de grands volumes sur le marché. Il existe donc des difficultés d'accès des acteurs au crédit pour pouvoir produire et commercialiser ces volumes », a déclaré Ouattara Zanga.
Le représentant résident de l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), Wakabayashi Motoharu, a indiqué que pour aller plus loin, le PRORIL 2 doit mettre l’accent sur certains objectifs.
« L’intégration d’approches efficaces pour le développement des chaînes d’approvisionnement bancables, en identifiant celles qui fonctionnent et celles qui ne fonctionnent pas, et le renforcement des collaborations avec des partenaires extérieurs comme la plateforme AgriFinance pour créer des synergies », a déclaré Wakabayashi Motoharu.
Le directeur des organisations professionnelles agricoles au ministère en charge de l’agriculture, Kouassi Kouakou André, a souligné que les autorités ivoiriennes souhaitent pérenniser des initiatives comme le PRORIL.
« Nous souhaitons que tout ce qui est bon perdure. Le souhait des dirigeants est de voir ce projet se pérenniser. Et surtout, de pouvoir l’étendre, car il est actuellement circonscrit. Pourquoi ne pas l'étendre à d'autres zones de production ou même à toute la Côte d'Ivoire, afin que ce projet puisse véritablement aider la filière riz en Côte d'Ivoire », a-t-il ajouté.
