Yamoussoukro– L'inspecteur général coordonnateur général, représentant le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l'Apprentissage (ETFPA), Sainy Kouakou Victor a ouvert le lundi 24 mars 2025 à Yamoussoukro, les travaux de validation de cinq avant-projets de décrets.
Ces textes sont essentiels pour l’application effective de la loi d’orientation de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP.
Conçu comme un cadre inclusif et décisif pour finaliser les textes, en veillant à garantir leur pertinence, leur viabilité et leur conformité aux standards nationaux et internationaux, l'atelier met à la tâche plusieurs commissions qui vont travailler notamment sur le statut, l’organisation et le fonctionnement des établissements publics de l'ETFP, les modalités d’accès et de mise en œuvre de la formation professionnelle continue, les modalités de création et d’organisation des établissements privés de l'ETFP, le cadre réglementaire régissant le recours et la rémunération des formateurs vacataires, ainsi que l’institutionnalisation de la formation à distance dans l'ETFP.
« Aujourd’hui, nous franchissons une nouvelle étape essentielle avec la validation de cinq projets de décrets, qui ne sont pas de simples textes réglementaires, mais de véritables outils stratégiques destinés à créer un cadre institutionnel et organisationnel plus efficace et plus adapté aux réalités du marché du travail, garantir une meilleure articulation entre la formation et l’emploi, en alignant les cursus sur les compétences recherchées par les entreprises, et offrir aux jeunes une formation qualifiante et valorisante, leur permettant d’accéder à des opportunités professionnelles durables », a déclaré M. Sainy.
La rencontre se tient avec le soutien de partenaires traditionnels du ministère, notamment BCP Emploi, le secteur privé et le Projet emploi jeune et développement des compétences (PEJEDEC), auxquels le représentant du ministre a exprimé sa reconnaissance.
« Cet atelier est une opportunité unique de poser les bases d’un cadre réglementaire robuste et performant, qui devra être applicable, adapté et porteur d’un véritable impact sur l’avenir de la formation professionnelle et technique dans notre pays », a-t-il souligné.
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