En 2023, la demande en poisson était de près de 730 000 tonnes en Côte d'Ivoire. Pour combler le déficit en produits halieutiques, la coordination du Programme stratégique de transformation de l'aquaculture en Côte d'Ivoire
(PSTACI), a mis en place Aquajeunes. Un projet qui vise à inciter et former les jeunes du pays à la pratique de la pisciculture afin de créer des zones de production partout dans le pays.
"Avec ce projet, nous créons des vocations dans le secteur de la pisciculture. Les jeunes sont formés , accompagnés et même installés pour faire d'eux des champions locaux", explique Modibo Samaké, coordonnateur du PSTACI.
À Koubi ,l'un des sites de production du PSTACI, dans le département de Tiébissou, on retrouve des jeunes formés aux techniques piscicoles.
"Ce projet m'a beaucoup appris. De la mise en place des stands, au choix des alevins jusqu'à ce que le poisson atteigne la taille marchande", témoigne Yvonne Ouattara.
"Nos poissons sont bien différents des produits importés. Les nôtres sont des poissons bio", ajoute-t-elle.
À ce jour, 76 jeunes ont été formés. Notamment 17 dans la région du Poro, 29 dans le Tchologo, 20 dans le Gbêkê et 10 autres dans le village de Koubi.
À terme, 3 000 jeunes seront formés et installés dans toutes les régions, pour développer l'aquaculture en Côte d'Ivoire.