Le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a sensibilisé mercredi 16 avril 2025 à Tiébadougou, près de Gonaté (centre-ouest), des acteurs de la filière cajou sur les exigences de qualité requises à l’exportation, dans le cadre d’une campagne nationale visant à améliorer la valeur des produits ivoiriens sur le marché international.
La session de formation a réuni producteurs, collecteurs et pisteurs autour de modules pratiques sur les bonnes pratiques agricoles, les techniques de récolte, de séchage et de stockage, ainsi que la lutte contre les maladies de l’anacardier.
Intervenant au nom du directeur général du CCA, Gbetibouo Jacques-Philippe a rappelé que la qualité de la noix est une condition incontournable pour la compétitivité du produit ivoirien à l’export. « Le non-respect des normes internationales entache toute la production d’origine ivoirienne, alors que la pratique de la qualité ajoute de la valeur et permet d’améliorer les revenus des producteurs et ceux de l’État », a-t-il déclaré.
Cette action s’inscrit dans la deuxième phase de la campagne de sensibilisation menée par le CCA dans 20 localités à travers le pays, avec pour objectif de renforcer les capacités des acteurs de la chaîne de valeur cajou.
M. Gbetibouo a invité les professionnels du secteur à considérer la recherche de la qualité non comme une contrainte, mais comme une opportunité à saisir collectivement.
Présente à la rencontre, Mme le sous-préfet de Gonaté, Adingra Koua Carole, a dénoncé les pratiques de certains pisteurs qui achètent des noix de qualité inférieure à des prix en dessous du seuil réglementaire. Ces achats à moins de 425 francs CFA le kilogramme, selon elle, compromettent les efforts de tous pour instaurer une véritable culture de la qualité.
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de noix de cajou, mise sur la montée en qualité de sa production pour accroître ses parts sur les marchés internationaux et soutenir durablement les revenus agricoles.
(AIP)
