Le Stade Charles Konan Banny de Yamoussoukro a refusé du monde le 6 juillet 2025. Plus de 20 000 pratiquants bouddhistes laïcs, membres de la Soka Gakkai Internationale - Côte d’Ivoire (SGI- CI), s’y sont donné rendez-vous dans un élan de foi et d’unité pour prier en faveur de la paix et de la stabilité du pays, à quelques mois de l’élection présidentielle.
Ce rassemblement s’inscrivait dans le cadre de la célébration du 3 juillet, une date marquant la relation de maître et disciple, au cœur des enseignements de la Soka Gakkai Internationale. L’occasion pour cette communauté de réaffirmer sa volonté de contribuer activement à la cohésion sociale en Côte d’Ivoire.
Kouyaté Zoumana, Directeur Général Adjoint des Cultes et représentant le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a salué l’initiative en ces termes : « Au nom du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, je tiens à exprimer ma reconnaissance pour cette mobilisation remarquable. Je m’appuie sur cette pensée de votre Maître Daisaku Ikeda : ‘’Rien n’est plus précieux que la paix. Rien ne procure plus de bonheur que la paix. La paix est le point de départ indispensable à tout progrès de l’humanité’’. Je vous invite tous, membres de la SGI-CI ainsi que toutes les confessions religieuses du pays, à prier avec ferveur pour une Côte d’Ivoire stable et prospère. »
Pour sa part, Koffi Kouamé Rémi, Directeur Général de la SGI-CI, a appelé les membres à vivre pleinement les valeurs du bouddhisme de Nichiren, en mettant en œuvre les enseignements de leur maître spirituel . « Chers membres de la SGI-CI, soyons unis au-delà de nos différences. Soyons des modèles d’unité, des artisans d’une société pacifique. Comme le souligne notre Maître dans La Nouvelle Révolution Humaine, ‘’Rien de grand ne peut être accompli sans des efforts constants’’. Soyons donc ces successeurs déterminés, promoteurs de paix à travers nos pensées, nos paroles et nos actes. », a-t-il témoigné.
Face à l’enjeu électoral à venir, il a également tenu à lancer un avertissement clair : « La situation actuelle exige de chacun de nous une vigilance accrue et une action sincère. Comme l’a affirmé le Président Félix Houphouët-Boigny, ‘la paix n’est pas un vain mot, mais un comportement’. »
En représentant le maire de Yamoussoukro, Yao Koffi Marc a salué l’organisation de cet événement sur le sol de la capitale politique.
« Votre présence massive aujourd’hui témoigne du rayonnement de votre organisation et de son engagement profond pour la paix, le respect et la solidarité. La commune de Yamoussoukro est fière d’accueillir une telle initiative porteuse d’espoir pour notre pays. », a-t-il déclaré.
Enfin, Me Kouadjo Serges, président du comité d’organisation, a rappelé le sens profond de cette commémoration : « Le 3 juillet 1957, Daisaku Ikeda, alors âgé de 29 ans, fut arrêté de façon injuste pour avoir défendu les membres de la Soka Gakkai. Cet événement, loin de l’affaiblir, a forgé une détermination inébranlable à œuvrer pour un monde plus juste et plus pacifique. La relation maître-disciple, pilier de notre pratique, est une voie d’émancipation et de transformation sociale. »
Danses, chants et cris d’allégresse ont mis fin à cette célébration pour la paix en Côte d’Ivoire.
FN
