Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a apporté plusieurs précisions relativement au décès en détention de Alino Faso, à l'issue du conseil des ministres ce mercredi 30 juillet 2025.
Sur le plan diplomatique, la Côte d’Ivoire entend jouer la carte de la transparence et de la coopération avec le Burkina Faso. « Le ministère des Affaires étrangères va saisir les autorités diplomatiques burkinabè pour la suite de cette affaire », a annoncé le ministre Amadou Coulibaly.
Selon lui, les autorités compétentes ont agi dans le respect des procédures en vigueur. « Monsieur Traoré n'est pas la première personne à avoir séjourné à l'École de Gendarmerie », a déclaré M. Coulibaly, soulignant que certaines personnes sont parfois placées dans ce lieu de détention « pour leur sécurité et dans le cadre des procédures ».
Concernant le décès de l’intéressé, le ministre a affirmé que « tout a été fait dans les normes », tout en exprimant la compassion du gouvernement.« Nous sommes désolés pour ce décès », a-t-il indiqué.
Amadou Coulibaly a par ailleurs tenu à rappeler que la justice ivoirienne s’est déjà exprimée sur les circonstances du drame. « Pour l'heure, nous nous en tenons au communiqué du procureur de la République, qui a été suffisamment clair sur le décès de M. Traoré. »
Le décès du ressortissant burkinabè Alino Faso, également connu sous le nom de Alain Christophe Traoré est survenu lors de sa détention à l’École de Gendarmerie d’Abidjan (EGA), le 24 juillet dernier, où il s’est suicidé, selon le communiqué du procureur de la République.
R-SEKONGO
