Le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole Amadou Coulibaly, a réagi à la note émise par le Comité des droits de l’homme de l’ONU concernant une potentielle inscription de Tidjane Thiam sur la liste électorale.
Selon le porte parole qui s'exprimait à l'issue du conseil des ministres de ce mercredi, « La note rejette clairement ces mesures provisoires. C’est écrit noir sur blanc », a-t-il affirmé.
Pour Amadou Coulibaly, certains acteurs politiques veulent semer la confusion en interprétant à tort les termes du document.
Ainsi, il précise que le Comité a simplement demandé à l’État ivoirien de garantir à M. Tidjane Thiam ses droits politiques, ce qui, selon le porte parole du gouvernement, est déjà une réalité. « Les droits politiques de M. Thiam sont garantis. Il est président du PDCI, il exerce ce rôle sans aucune entrave. Il est libre d’aller et de venir », a-t-il affirmé.
Le ministre de la Communication rappelle que cette note de l’ONU n’est ni une décision de justice ni un verdict final sur le fond de l’affaire. « Dans cette même note, il est indiqué qu’aucune décision n’a été prise sur le fond et que le Comité attend les commentaires de la Côte d’Ivoire pour le 8 janvier 2026 avant de se prononcer », a-indiqué M.Coulibaly.
Pour Amadou Coulibaly, toute tentative de faire de cette décision un instrument politique ou une pression électorale est une « lecture biaisée » visant à influencer l’opinion publique à l’approche de l’élection présidentielle.
Cette déclaration intervient alors que l'avocat de Tidjane Thiam a fait un communiqué dans lequel il mentionnait que l'ONU ordonnait au gouvernement de réinscrire Thiam sur la liste électorale pour lui permettre de participer au scrutin présidentiel prévu dans trois mois.
R-SEKONGO

