Les responsables des Commissions nationales des frontières et les membres de la Plateforme d’Échanges et de Coordination sur la Gestion des Espaces Frontaliers (PECOGEF) ont procédé au renouvellement de leurs instances dirigeantes. .Ces assises, tenues en deux phases, se sont déroulées du 19 au 22 septembre 2025 à Cotonou, au Bénin.
La réunion des Commissions nationales les 19 et 20 septembre puis la rencontre de la PECOGEF les 21 et 22 septembre. Elles s’inscrivent dans la dynamique régionale portée par la CEDEAO pour renforcer la gouvernance frontalière. Objectif de ces rencontres, mieux coordonner les politiques, partager les expériences et impulser un nouveau souffle à la coopération transfrontalière.
Le comité ad hoc a d’abord présenté les résultats intermédiaires de la révision des textes réglementaires de la plateforme. Puis, les participants ont procédé à l’élection des nouveaux responsables. Ainsi, M. Francis Langumba Keili, Coordonnateur de la Sécurité nationale de la Sierra Leone, a été porté à la présidence du Conseil directoire. Il sera épaulé par M. Seydou Ouane, Directeur national des Frontières du Mali, désigné vice-président.
Du côté du Comité exécutif, le Préfet hors grade Diakalidia Konaté, actuel Secrétaire exécutif de la Commission nationale des Frontières de Côte d’Ivoire, a été élu Secrétaire exécutif de la PECOGEF. À ses côtés, le Général de brigade Anthony Ntem, Commissaire général de la Commission des Frontières du Ghana, et le Dr Adam Youssouf, Directeur général de l’Agence béninoise de Gestion intégrée des Espaces frontaliers, occuperont respectivement les postes de premier et deuxième Secrétaire exécutif adjoint.
Les nouveaux dirigeants ont pris l’engagement de poursuivre les réformes pour faire de la plateforme un véritable levier de stabilisation et d’intégration socio-économique des zones frontalières.
Cette rencontre de haut niveau a rassemblé non seulement les représentants des États membres, mais aussi ceux de l’Union africaine, de l’UEMOA, ainsi que plusieurs partenaires techniques, dont l’OIM, AFRIGIST et African Parks, sans oublier les collectivités locales frontalières directement concernées.
Cyprien K.

