Chronologie Publié le mercredi 10 janvier 2018
La base du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO) de Bouaké, dans le Centre-Nord ivoirien a été entièrement saccagée à l’arme de guerre, mardi soir, après avoir subi un assaut d’un groupe de militaires.
Situé au quartier Sokoura, sur la route de M’Bahiakro, le bâtiment abritant le camp du CCDO est méconnaissable depuis ce matin. Suite aux attaques d’hier nuit, plusieurs véhicules garés dans la cour ont été calcinés ou détruits par des impacts de balles. Désemparées, les populations continuent de se demander les causes d’un tel déchaînement de violences. « Vraiment, on s’est pas quand ça va finir ces choses là à Bouaké », s’est exclamé Touré Peda, un jeune riverain du camp. Côté autorité, la première à arriver sur les lieux fut le maire de la commune de Bouaké, Djibo Youssouf Nicolas. C’était aux environs de 7h15mn. Au sortir d’une visite du site sinistré, le premier magistrat a lancé un appel à la raison pour l’intérêt supérieur de la Côte d’Ivoire et de Bouaké en particulier. « Bouaké a assez souffert, nous ne voulons plus qu’en cette année 2018, ces genres d’incidents dont les répercussions très négatives sur le développement de la ville, se produisent…Dieu merci, il n’y a eu aucune perte en vie humaine et ça, c’est très important. Les raisons pour l’instant, me sont inconnues. Je pense que les autorités vont procéder à une enquête et nous saurons ce qui s’est passé, pour ne plus que cela se reproduise »,a-t-il indiqué. Lire l'article