Le camp de Laurent Gbagbo récuse "les accusations
de violences" commises par ses forces à Duékoué, dans l`ouest ivoirien, où
selon l`ONU plus de 100 personnes ont été tuées par des mercenaires fidèles au
chef de l`Etat sortant, a déclaré dimanche à Paris un de ses conseillers.
"Nous récusons les accusations de violences qu`auraient commises les
membres de l`armée ivoirienne. Nous n`avons pas de mercenaires à l`ouest.
Toute la zone est contrôlée à 90% par la rébellion qui porte la responsabilité
de ce massacre", a déclaré Toussaint Alain représentant de Laurent Gbagbo,
basé à Paris, lors d`une conférence de presse.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi de
Duékoué par les combattants fidèles à Alassane Ouattara, président reconnu par
la communauté internationale, s`est accompagnée de massacres à grande échelle,
les bilans allant de 330 personnes tuées à un millier de "morts ou disparus".
Si le bilan provisoire de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) est
pour l`instant le plus bas (330 morts entre les 28 et 30 mars), c`est la seule
organisation à désigner des coupables.
Selon l`Onuci, "la plupart" des 330 morts ont été tués par des combattants
pro-Ouattara et plus de cent personnes ont été tuées par des mercenaires du
président Gbagbo avant la prise de la ville mardi.
D`une façon générale, la Fédération internationale des ligues des droits de
l`Homme (FIDH) a condamné "les graves exactions commises contre la population
civile par les parties en conflit dans le cadre de l`offensive lancée par les
Forces républicaines de Côte d`ivoire (FRCI pro-Ouattara) pour prendre le
contrôle du pays" cette semaine.
de violences" commises par ses forces à Duékoué, dans l`ouest ivoirien, où
selon l`ONU plus de 100 personnes ont été tuées par des mercenaires fidèles au
chef de l`Etat sortant, a déclaré dimanche à Paris un de ses conseillers.
"Nous récusons les accusations de violences qu`auraient commises les
membres de l`armée ivoirienne. Nous n`avons pas de mercenaires à l`ouest.
Toute la zone est contrôlée à 90% par la rébellion qui porte la responsabilité
de ce massacre", a déclaré Toussaint Alain représentant de Laurent Gbagbo,
basé à Paris, lors d`une conférence de presse.
Selon l`ONU et plusieurs organisations internationales, la prise mardi de
Duékoué par les combattants fidèles à Alassane Ouattara, président reconnu par
la communauté internationale, s`est accompagnée de massacres à grande échelle,
les bilans allant de 330 personnes tuées à un millier de "morts ou disparus".
Si le bilan provisoire de la Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci) est
pour l`instant le plus bas (330 morts entre les 28 et 30 mars), c`est la seule
organisation à désigner des coupables.
Selon l`Onuci, "la plupart" des 330 morts ont été tués par des combattants
pro-Ouattara et plus de cent personnes ont été tuées par des mercenaires du
président Gbagbo avant la prise de la ville mardi.
D`une façon générale, la Fédération internationale des ligues des droits de
l`Homme (FIDH) a condamné "les graves exactions commises contre la population
civile par les parties en conflit dans le cadre de l`offensive lancée par les
Forces républicaines de Côte d`ivoire (FRCI pro-Ouattara) pour prendre le
contrôle du pays" cette semaine.