Korhogo - Au plan national, 84% des femmes souffrant de la fistule sont guéries, selon le directeur départemental de la Santé de Korhogo, Dr Gokou Sébatien, qui l'a révélé mardi, lors de l’inauguration du pavillon d’hospitalisation des patientes atteintes de ce mal, un service logé au sein du Centre hospitalier régional (CHR) de la localité.
"A ce jour, sur toute l’étendue du territoire national, ces centres de fistule ont permis de prendre gratuitement en charge 1710 porteuses de fistule, avec un taux de guérison de 84%", a dit le docteur Gokou, relevant que le CHR de Korhogo a permis la prise en charge de plus de 350 patientes en 2014, au nombre desquelles 75 ex-malades ayant bénéficié de financement pour la création d’activités génératrices de revenus.
Il a déploré la mortalité maternelle, en croissance, en dépit des efforts du gouvernement. Celle-ci étant passée de 543 cas en 2005 à 614 décès pour 100 000 naissances en 2012. De plus, "16 femmes meurent de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement et 20 autres s’en sortent avec des blessures ou invalidités telles que des fistules obstétricales", a précisé Dr Gokou Sébatien.
La sensibilisation et la mobilisation sociale ont donc été préconisées pour réduire les cas de fistules. Les ONG, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et les canaux de communication tels que les griots et les médias ont été invités à s’impliquer davantage dans cette lutte.
La fistule est due à une communication anormale entre la vessie et le vagin ou entre la vessie et le rectum, suite à un accouchement pénible. Cette maladie peut également être suscitée par la pratique de l’excision, la prise de mixtures abondantes au cours de l’accouchement, les mariages précoces, le mauvais suivi de la femme en travail et les accouchements à domicile.
Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida et l’UNFPA ont mis en place, depuis 2007, un projet dénommé "Prévention et prise en charge des fistules obstétricales". Depuis 2012, ce projet est financé par l’Agence internationale de coopération coréenne (KOICA).
(AIP)
apk/kkp/ask
"A ce jour, sur toute l’étendue du territoire national, ces centres de fistule ont permis de prendre gratuitement en charge 1710 porteuses de fistule, avec un taux de guérison de 84%", a dit le docteur Gokou, relevant que le CHR de Korhogo a permis la prise en charge de plus de 350 patientes en 2014, au nombre desquelles 75 ex-malades ayant bénéficié de financement pour la création d’activités génératrices de revenus.
Il a déploré la mortalité maternelle, en croissance, en dépit des efforts du gouvernement. Celle-ci étant passée de 543 cas en 2005 à 614 décès pour 100 000 naissances en 2012. De plus, "16 femmes meurent de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement et 20 autres s’en sortent avec des blessures ou invalidités telles que des fistules obstétricales", a précisé Dr Gokou Sébatien.
La sensibilisation et la mobilisation sociale ont donc été préconisées pour réduire les cas de fistules. Les ONG, la chefferie traditionnelle, les leaders religieux et les canaux de communication tels que les griots et les médias ont été invités à s’impliquer davantage dans cette lutte.
La fistule est due à une communication anormale entre la vessie et le vagin ou entre la vessie et le rectum, suite à un accouchement pénible. Cette maladie peut également être suscitée par la pratique de l’excision, la prise de mixtures abondantes au cours de l’accouchement, les mariages précoces, le mauvais suivi de la femme en travail et les accouchements à domicile.
Le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida et l’UNFPA ont mis en place, depuis 2007, un projet dénommé "Prévention et prise en charge des fistules obstétricales". Depuis 2012, ce projet est financé par l’Agence internationale de coopération coréenne (KOICA).
(AIP)
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