Santé
ICASA: renforcer les capacités des jeunes filles pour vaincre le sida (experts)
Publié le dimanche 10 decembre 2017 | AFP

© AFP par SIA KAMBOU
19éme conférence internationale sur le SIDA et les infections sexuellement transmissibles (IST) en Afrique dénommée ICASA 2017 Abidjan - Sofitel Hôtel Ivoire, le 09 décembre 2017. L’ICASA, la Conférence internationale de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles, se tient du 4 au 9 décembre en Côte d’Ivoire. Photo: Ihab Ahmed, président de ICASA 2017. |
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La 19me conférence internationale sur le Sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (Icasa), a appelé samedi à Abidjan, à renforcer les capacités des jeunes filles pour venir à bout de la pandémie.
"Les populations clé doivent être aujourd’hui considérées comme la clé vers la fin de la pandémie. Il faut plus de capacité pour les jeunes filles et adolescentes dans un processus de changement social pour influencer les comportements des hommes de demain", a lancé le médecin-colonel Alain Azondekon, rapporteur général de la conférence.
"Pour atteindre la fin de l’épidémie en 2030, il faudra un engagement soutenu des leaders, des gouvernements de l’Union africaine et des partenaires, une prise de conscience et un engagement soutenu des communautés, particulièrement les jeunes et les populations vulnérables", a-t-il assuré.
Lundi, la cérémonie d’ouverture de la conférence, avait été marquée par l’appel d’Asseta Ouedraogo, une jeune femme de 20 ans, contaminée à sa naissance par sa mère décédée en 2003.
"Battez-vous pour vivre", avait lancé la jeune femme porteuse du virus du sida depuis sa naissance dans un émouvant discours.
"Notre génération doit s’engager à être la dernière touchée par le VIH", avait-t-elle ajouté en soulignant l’importance de la prévention.
Michel Sidibé, le directeur exécutif de l’Onusida avait souligné la vulnérabilité des "filles et jeunes femmes en Afrique Subsaharienne". "Les efforts de prévention doivent être intensifiés. Les études montrent que dans certaines parties d’Afrique de l’Est, les filles âgées de 15 à 19 ans représentent 74% des nouvelles infections chez les adolescents et plus de 90%
en Afrique australe".
Si le nombre de personnes traitées est passé de 100.000 à 14 millions entre 2000 et 2016 en Afrique, et que la mortalité y a baissé de 50%, "ce n’est pas le moment de baisser la garde", a rappelé Michel Sidibé.
La 19ème Icasa s’est achevé samedi à Abidjan et a enregistré la participations de quelques 10.000 délégués. La 20me édition doit se tenir en 2019 au Rwanda.
eak/jpc
"Les populations clé doivent être aujourd’hui considérées comme la clé vers la fin de la pandémie. Il faut plus de capacité pour les jeunes filles et adolescentes dans un processus de changement social pour influencer les comportements des hommes de demain", a lancé le médecin-colonel Alain Azondekon, rapporteur général de la conférence.
"Pour atteindre la fin de l’épidémie en 2030, il faudra un engagement soutenu des leaders, des gouvernements de l’Union africaine et des partenaires, une prise de conscience et un engagement soutenu des communautés, particulièrement les jeunes et les populations vulnérables", a-t-il assuré.
Lundi, la cérémonie d’ouverture de la conférence, avait été marquée par l’appel d’Asseta Ouedraogo, une jeune femme de 20 ans, contaminée à sa naissance par sa mère décédée en 2003.
"Battez-vous pour vivre", avait lancé la jeune femme porteuse du virus du sida depuis sa naissance dans un émouvant discours.
"Notre génération doit s’engager à être la dernière touchée par le VIH", avait-t-elle ajouté en soulignant l’importance de la prévention.
Michel Sidibé, le directeur exécutif de l’Onusida avait souligné la vulnérabilité des "filles et jeunes femmes en Afrique Subsaharienne". "Les efforts de prévention doivent être intensifiés. Les études montrent que dans certaines parties d’Afrique de l’Est, les filles âgées de 15 à 19 ans représentent 74% des nouvelles infections chez les adolescents et plus de 90%
en Afrique australe".
Si le nombre de personnes traitées est passé de 100.000 à 14 millions entre 2000 et 2016 en Afrique, et que la mortalité y a baissé de 50%, "ce n’est pas le moment de baisser la garde", a rappelé Michel Sidibé.
La 19ème Icasa s’est achevé samedi à Abidjan et a enregistré la participations de quelques 10.000 délégués. La 20me édition doit se tenir en 2019 au Rwanda.
eak/jpc
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